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Crédits photos : ©Brigitte Arakel photographe ©Brigitte Arakel photographeBrigitte Arakel photographe
Cette convention a démarré par un hommage rendu aux victimes du 7 octobre avec la diffusion d’un clip retraçant les actions au niveau national du Collectif 7 octobre et une prise de parole d’Olivia Melki Zweibaum co-fondatrice de l’entité aixoise sur la mobilisation de plus de 80 personnes de la région aixoise à afficher sans relâche le visage des otages et organiser des évènements rendant visible la cause des 134 otages encore aux mains du Hamas à Gaza.
Le moment fort en émotion a été le témoignage de Geneviève Molina venue de Montpellier pour témoigner de la perte de son fils Eli Valentin 23 ans, soldat franco israélien assassiné à Be’éri lors des attaques du 7 octobre alors qu’il se battait pour sauver des civils du kibboutz.
Après l’intervention de Hen Feder, porte-parole de l’Ambassade d’Israël en France, une minute de silence a suivi avec les participants de la convention qui sont venus porter dignement les portraits des otages devant l’assemblée.
Puis ont démarré les échanges dans le cadre des deux tables rondes. Cette convention a ainsi lors de sa première table ronde, fait le constat au niveau politique de « la France face à ses extrêmes » avec Manuel Valls, ancien Premier ministre, Caroline Yadan, députée Renaissance de la 3ème circonscription de Paris et David Revault D’Allonnes, rédacteur en chef de L’Hémicycle.
En France comme ailleurs en Europe, nous avons constaté un phénomène de fragmentation électorale accentué par la personnalisation de la vie politique. Les courants proches du souverainisme de droite sont entrés dans une phase de normalisation. L’extrême gauche assume un virage radical sans précédent. Cette montée des extrêmes est avivée par l'influence grandissante du wokisme qui suscite de nombreuses inquiétudes quant à sa propension à étouffer la diversité d'opinions et à créer des clivages dans la société.
Lors de son discours d’introduction, Fabienne Bendayan, Présidente du Crif Marseille-Provence a rappelé qu’ « en France les conséquences des attaques du 7 octobre et de la légitime riposte d’Israël ont scindé le débat public ; dans la polarisation des échanges, la nuance s’est effacée pour laisser place aux affirmations généralistes et péremptoires dans l’opposition parfaite des certitudes !
Ce à quoi nous assistons, c’est la mue ultime de la passion antisioniste transfigurée par la magie de la défense d’une cause palestinienne dévoyée, en combat progressiste à dimension planétaire. Juste compassion pour les victimes palestiniennes mais écartant de cette compassion les victimes juives ou israéliennes ».
Vous pouvez retrouver le discours de Fabienne Bendayan, Présidente du Crif Marseille-Provence en cliquant ici.
Dans la seconde table ronde a été posée la question de : « Quel monde après le 7 octobre ? » en présence d’Éric Danon, ancien Ambassadeur de France en Israël, Hen Feder, porte-parole de l’Ambassade d’Israël en France, Frank Tapiro, co-fondateur de la DDF, et Mohamed Sifaoui journaliste et écrivain franco-algérien.
Israël, bouclier de la démocratie et du monde libre au Moyen-Orient, joue un rôle stratégique crucial en contribuant à la stabilité régionale et en contenant la menace de l'islam radical. La flambée de l'antisémitisme, exacerbée après les événements du 7 octobre, souligne la nécessité de combattre cette haine intolérable. La question de la civilisation irréversible se pose. Comment Israël, en promouvant les droits de l'homme et la démocratie au cœur du Moyen-Orient, peut-il défier le pessimisme entourant ce concept ?
Nous remercions les 250 personnes venues assister à ces débats enrichissants, menés d’une main de maître par Benjamin Petrover, médiateur et animateur de cette convention.
Nous saluons également le travail remarquable et investi de la Commission Colloque du Crif Marseille-Provence : Alexa Amram, Diane Benichou, Francine Gardiol, Raymond Arouch, Samuel Benhamou, Serge Coen et Clément Yana.
Cette convention n’aurait pu être une aussi belle réussite sans la détermination et le travail remarquable de Michèle Teboul, Présidente de Commission qui jusqu’aux derniers instants a été impliquée de manière exemplaire.