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Quelques semaines après la Journée de l'Europe, le Président de la Commission Relations internationales, Gérard Unger, a tenu à proposer un échange sur les problématiques européennes, et notamment sur la crise énergétique et écologique.
Nous avons ainsi eu le plaisir de retrouver Michel Derdevet, qui a récemment participé à l'un de nos déplacements en Israël à la rencontre de la société civile. Notre invité a rapidement donné le ton : « On parle de "transition énergétique", ce qui laisse penser qu'on a le temps. C'est faux : on est déjà dans le temps des ruptures ! ».
Le débat a donc tourné autour des énérgies européennes et de la crise environnementale. Michel Derdevet s'est dit très en faveur des différentes expressions civiles, et notamment des mouvements pacifistes de protestation et de manifestation, souvent impulsés par la jeune génération.
Il a également pointé du doigt le manque de responsabilité de l'État français envers les ONG et les associations ‒ notamment celles engagées dans la crise climatique, souvent fragilisées et qui peinent à se financer correctement. « Aujourd'hui, on est dans un système qui s'épuise, beaucoup trop vertical, de l'État vers la société civile » a t-il souligné.
Michel Derdevet a par ailleurs mentionné l'exemple israélien, et la manière dont le système non-gouvernemental et associatif est appuyé par l'État.
Les membres de la Commission ont ensuite librement échangé entre eux et avec notre invité sur les gestes citoyens face à la crise climatique et au sujet fractures générationnelles, supposées ou établies.
Marie-Sarah Seeberger, Chargée de mission ‒ Affaires internationales