La minute Geek - Twitter et Elon Musk, épisode 3 : suite et fin ?

Cela fait plusieurs semaines que nous suivons pour vous l’offre de rachat de Twitter par Elon Musk. Vous pouvez retrouver le premier épisode ici, et le second là.

Hier, Elon Musk a publié une lettre adressée au responsable juridique du réseau social et publiée sur le site de l'autorité américaine des marchés financiers (SEC) dénonçant le fait que Twitter « résiste activement » à partager des informations avec le multi milliardaire. Musk reproche notamment à Twitter son manque de transparence concernant le taux de robots et faux comptes qui sévissent sur le réseau social. En effet, plus ces derniers sont nombreux, plus ils risquent d’avoir un impact négatif sur les revenus publicitaires, première source de financement de Twitter.

Le milliardaire avant offert 44 milliards de dollars pour acquérir Twitter, provoquant à l’époque un rebond de l’action. S’en étaient suivis de nombreux tweets du tycoon donnant son avis sur le réseau social et son management. Il avait notamment précisé qu’il souhaitait préserver la liberté d’expression en réintégrant des utilisateurs bannis. Il a aussi partagé des tweets à l’humour douteux comme celui où il parle de racheter Coca Cola pour ajouter de la cocaïne à la boisson gazeuse. Cela avait alors inquiété les internautes, craignant alors que la modération soit en roue libre.

Suite à une succession de punchlines et déclarations dans la presse, ce sont cinq cadres haut placés de Twitter qui ont démissionné (ou qui se sont fait remercier).

De ce fait, l’action à chuté de nouveau, provoquant ainsi une aggravation de la santé financière de Twitter.

Les analystes financiers qui prenaient les premières déclarations de Musk comme une technique de négociation pour faire baisser le prix d’achat considèrent maintenant que le milliardaire cherche tout simplement à sortir du deal.

En cas de dédit, Elon Musk aura à payer une amende d’un milliard de dollars  (toujours 43 de moins que la sommes qu’il avait proposé pour racheter le réseau).

Sophie Taïeb