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Comment TikTok est devenu incontournable pour suivre le conflit en Ukraine.
Vivre avec son temps… c’est aussi utiliser les moyens les plus adaptés pour comprendre l’époque. Et si vous souhaitez des informations brutes, venant du terrain, c’est sur TikTok que vous allez les trouver. Ce n’est pas pour rien que CNN a surnommé l’invasion de l’Ukraine par la Russie la « TikTok war ».
Depuis le début du conflit, TikTok est rempli de vidéos d’ukrainiens et ukrainiennes qui relatent leur quotidien. Devant l’ampleur du phénomène TikTok a redoublé d’attention pour limiter la propagation de fake news.
Qui suivre ?
Parmi les personnes à suivre absolument si vous souhaitez des images du terrain : Marta Vasyuta. En Angleterre au début du conflit, la jeune ukrainienne, qui n’avait que quelques centaines de followers à ce moment-là, s’est mise à relayer les vidéos partagées par ses compatriotes notamment sur Telegram. Elle a elle-même vérifié l’authenticité des vidéos, et ne partage que celles qu’elle considère comme authentiques. Elle prend notamment soin de vérifier que les vidéos qu’elle reçoit ne sont pas du conflit de 2014. Pour cela, elle fait par exemple en sorte de recouper les vidéos qu’elle partage avec les médias traditionnels. Pour la suivre, c’est ici : Marta Vasyuta
Chaque vidéo est un petit instant, la pièce d’un immense puzzle. Cela aide à regarder la situation par le petit trou de la serrure, mais ne remplacera jamais une analyse géopolitique globale du conflit.
Alina Volik, elle, est sur place. Cette jeune femme qui avait l’habitude de partager ses voyages s’est mise à partager son quotidien sous les bombes : préparer un sac, fuir, continuer à vivre et espérer. Pour la suivre, c’est ici : Alina Volik
Nastya Tyman quant à elle arrive à nous faire sourire en se filmant dans un tank russe qui semble abandonné. Elle partage son quotidien avec humour depuis le début du conflit. Pour la suivre, c’est ici : Nastya Tyman
Source : Capture d’écran
Comment ne pas se faire avoir ?
TikTok a pris des mesures une semaine après le début du conflit : les russes ne peuvent plus publier de nouvelles vidéos. Néanmoins, les influenceurs russes se trouvant partout dans le monde, cette mesure seule n’est pas suffisante pour vous prémunir des fake news. Ainsi, il en va de la responsabilité de chacun de rester vigilant et de contrôler tout ce qui nous passe sous les yeux. La guerre a diffusé un « brouillard » sur le vrai/le faux et il en va de la responsabilité de chacun de ne pas diffuser de fausses informations !
Sophie Taïeb