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Hanoucca, la fête des Lumières, débute ce soir. Elle commémore un miracle survenu à l’époque des Maccabées (167-165 avant notre ère), lors de la reconsécration du Temple de Jérusalem, profané par Antiochus Épiphane.
Le mahJ, qui conserve près de deux cents lampes de Hanoucca, présente dans son parcours permanent une salle qui leur est dédiée. Cet espace est le seul, dans le musée, à confronter les déclinaisons de forme, de style et de matériau d’un même objet, selon son origine géographique et sa période : un panorama qui s’offre comme une métaphore de l’immense diversité des cultures juives à travers le monde, ainsi que de leur pérennité au cours des siècles.
Lampe de la Reconsécration, France, XIVe siècle © Jean-Gilles Berizzi, RMN – Grand Palais - mahJ
La hanoukia que nous mettons à l’honneur aujourd’hui est une des pièces les plus remarquables du musée. Provenant de la collection du compositeur et chef d’orchestre Isaac Strauss (1866-1888), offerte après sa mort par Charlotte de Rothschild au musée de Cluny, elle a été découverte au XIXe siècle dans l’ancien quartier juif de Lyon. Antérieure à 1394, date de la dernière expulsion des juifs de France, il s’agit de l’un des plus anciens objets de culte domestique connus pour le Moyen Âge français.
Vous pourrez admirer tous ces lampes à la réouverture du mahJ le 15 décembre.
En attendant, le Mahj vous propose un atelier en famille, « Hanoucca, voyage d’une lumière » le 13 décembre.