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Publié le 11 mai dans RTL
À partir du 11 mai démarre le déconfinement en France : il est possible de sortir de chez soi sans attestation pour se déplacer dans un rayon de 100 kilomètres autour de son domicile, les commerces vont de nouveau ouvrir leurs portes et certains écoliers reprendront le chemin de l'école. Mais tout cela s'effectuera en respectant les gestes barrières et les distanciations sociales tout comme le port du masque.
Comme Édouard Philippe l'a annoncé le 28 avril dernier à l'Assemblée nationale : "Nous allons devoir vivre avec le virus. Ce n'est pas réjouissant mais c'est un fait. Il faut donc apprendre à nous en protéger".
Il faut donc rester vigilants et vigilantes à partir du 11 mai pour pouvoir se balader. Le port du masque est d'ailleurs obligatoire dans certaines situations de la vie quotidienne. Petit rappel des moments où il vous faut impérativement porter votre protection du visage.
Le port du masque et le respect des règles de distanciation sont obligatoires dans les transports publics : trains, avions, bus, métros et les autres transports en commun. Les contrevenants seront passibles d'une amende de 135 euros. Attention, en Île-de-France il faudra être en possession d'une attestation employeur pour justifier un déplacement en transport en commun aux heures de pointe.
"Les personnes qui voudront prendre un VTC, un taxi ou pénétrer dans une gare sans masque pourront se voir refuser l'accès" et le cas échéant se voir infliger une amende, selon le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari. "Comme pour les transports terrestres, nous allons demander le port du masque obligatoire dans les avions", a-t-il par ailleurs annoncé. C'est le cas à bord des avions Air France à compter du 11 mai.
Pour tous les commerçants, il s'agit de trouver "un juste équilibre" entre sécurité sanitaire et contraintes "qui n'entravent pas l'activité" du magasin ni sa rentabilité, selon le directeur général de l'Alliance du Commerce Yohann Petiot. "Un commerçant pourra subordonner l'accès de son magasin au port du masque", a indiqué le Premier ministre.
Si vous souhaitez vous rendrez chez le coiffeur, il vous faudra aussi impérativement porter un masque, comme l'a expliqué sur RTL, Franck Provost : "Si un client se présente dans un salon sans masque, on ne doit pas le prendre". De leur côté, les coiffeurs doivent avoir "masques et lunettes, et des visières pour les barbers". Il doit aussi y avoir "des peignoirs à usage unique" et une distance de 1 mètre entre chaque client.
Pour les bars, cafés et restaurants, les interrogations sont plus nombreuses encore : il faudra attendre fin mai pour savoir s'ils pourront rouvrir "à partir du 2 juin", a prévenu Édouard Philippe.
Les autorités sanitaires préconisent que les adultes portent un masque "grand public" qui protège des projections. Les agents en contact direct avec les élèves en recevront deux par jour. Il est recommandé à tout moment et obligatoire lorsque la règle de distanciation n'est pas possible.
Mais le masque est "à proscrire" pour les élèves de maternelle. Les enfants du primaire peuvent en porter s'ils savent le porter sans risque de mauvais usage, mais les autorités ne le recommandent pas. Les collégiens doivent en porter un lorsqu'ils risquent de ne pas respecter le mètre de distance demandé.
C'est l'Éducation nationale qui fournira ces masques aux élèves dans un premier temps, avant qu'ils soient accessibles facilement pour l'ensemble de la population.
Le ministère du Travail a établi un protocole strict de déconfinement dans les entreprises. Ce plan préconise notamment la distanciation entre les salariés (1 mètre minimum autour de chaque personne), l’aération, le décalage des horaires… Si cela n’est pas possible, alors les salariés devront porter un masque en travaillant.