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Publié le 21 juillet dans La République du Centre
Si le lieu de mémoire sur la déportation des juifs n’ouvrira ses portes qu’en 2020 dans l’ancienne gare de Pithiviers, déjà les équipes du Mémorial de la Shoah travaillent sur sa muséographie.
Dans ce cadre, elles lancent un appel aux habitants du territoire qui auraient des documents en lien avec cette période sombre des camps d’internement du Loiret.
Même 75 ans après, Lior Lalieu-Smadja, responsable de la photothèque du Mémorial de la Shoah, assure que des témoignages sur cette période peuvent toujours ressurgir. "Concernant le camp de Venissieux, on a eu le cas d’une petite fille qui nous a ramené des négatifs qui appartenaient à son grand-père et montraient l’arrivée de Juifs", explique-t-elle. "Récemment, on a reçu des lunettes qui avaient été ramassées au camp de Drancy."
Les documentalistes sont aussi bien intéressés par des images des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande au moment de leur construction, leur destruction que de leur fonctionnement, que par des objets qui y auraient été retrouvés également.
Les personnes qui pourraient apporter un témoignage oral sur cette période sont aussi les bienvenues. "Si elles sont prêtes à témoigner, on peut venir les enregistrer sur place. On se déplacera vraisemblablement en octobre à Pithiviers", précise Lior Lalieu-Smadja. Si des gens ne souhaitent pas se séparer de leurs documents, ils peuvent être numérisés.
L’idée étant que tout cela puisse être exploité et visible dans le musée.
Les personnes qui souhaiteraient apporter leur contribution peuvent contacter Lior Lalieu-Smadja au 01.42.77.44.72 ou par mail à memorialdelashoah.org