Pour Vincent Delahaye, être maire d’une grande commune de banlieue est une mission pleine de défis. Ainsi dans sa ville, les critères qui sont habituellement considérés comme susceptibles d’être l’objet de tensions, il en fait des atouts. S’il est vrai que 18% des habitants de Massy sont nés à l’étranger, que le chômage atteint les mêmes chiffres qu’ailleurs, il contribue, par des réponses appropriées, à créer les conditions du vivre ensemble, en poursuivant les recettes mises en place par son prédécesseur, à qui il rend fréquemment hommage, même s’il est d’un bord politique différent.
Outre son club de rugby, Massy possède son festival du cirque, poursuit le dialogue interreligieux et organise chaque année en décembre une semaine des religions, qui favorise notamment des rencontres entre juifs et musulmans, favorise la mixité sociale et pousse à un urbanisme humanisé.
Pour Vincent Delahaye, la solution passe par une « banlieue idéale », c'est-à-dire… l’absence de banlieue, une sorte de « grand Paris », intégrant les villes des cinq départements de la grande couronne.
Massy participe à une structure de coopération, -qui n’est pas tout à fait le système classique du jumelage- avec plusieurs villes européennes. Vincent Delahaye qui s’est rendu plusieurs fois en Israël a bon espoir d’associer une ville israélienne à cette coopération.
Pour finir, l’invité s’est livré à la désormais habituelle séance de dédicaces de son livre.