Chaque semaine, le Crif vous propose une sélection d'actions qui s'inscrivent dans la lutte contre le boycott d'Israël, mais aussi les cartons rouges attribués à ceux qui ont fait le jeu du BDS. Aujourd'hui, focus sur le cas récent de Airbnb.
Le 19 novembre dernier, le géant de la location de logements Airbnb a décidé de retirer de ses listings les logements juifs situés au-delà de la ligne verte. Dans un courrier rendu public, la société avoue à demi-mots avoir cédé à la pression du mouvement BDS (les organisations derrière cela sont principalement Human Right Watch, Jewish Voice for Peace, et le UN Human Right Council, tous connus pour leurs positions violentes anti Israël).
Deux éléments (parmi tout ce qui est dérangeant dans cette décision) ont fait bondir ceux qui luttent contre le boycott : d'une part le fait que cette réforme ne concerne que les juifs, et d'autre part, qu'Airbnb ne soit regardant que sur cette partie du monde, oubliant tous les autres territoires disputés de la planète.
Emily Shrader, de l'association Stand With Us, vous explique tout cela dans une vidéo, à regarder
ICI.
Il n'en fallait pas plus pour que des associations montent au créneau afin de tenter de faire revenir Airbnb sur leur décision : des associations américaines ont ainsi attaqué en justice le géant du tourisme pour le faire changer d'avis
Toutes les infos sont à retrouver
ICI.
Enin, de nombreux articles ont été écrits sur des solutions alternatives à Airbnb : ils boycottent… alors boycottons-les aussi ! Voici donc une liste d'alternatives à découvrir
ICI.
Airbnb, plutôt que d'écouter ces arguments, a annoncé songer à se pencher sur d'autres régions du monde problématiques, comme le Tibet ou la Crimée pour ne citer qu'eux…
Ce qui est à prévoir dans les prochains mois ? D'une part, des utilisateurs qui vont chercher des solutions alternatives, une bataille juridique aux Etats-Unis… et peut être une nouvelle réglementation évoquée par le gouvernement israélien, visant à limiter les activités d'Airbnb sur le territoire israélien. Ces logements hors des sentiers battus, permettaient pourtant aux touristes ainsi qu'aux locaux de visiter Israël autrement… et de se faire leur propre image du pays et de la situation, en allant directement discuter avec les protagonistes. Une fois de plus, une marque répond aux sirènes du boycott… et de ce fait pénalise le consommateur. Ce mouvement basé sur une politique discriminatoire, érige - à chacune de ses victoires -, un mur de plus, là où l'on voudrait voir des ponts.