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Jean-Paul Willaime, le président de Réforme, a rappelé son pari: être « tourné vers l’avenir dans la fidélité au passé ». Résistant au prêt-à-penser, à la pensée unique bien-pensante, Réforme veut offrir à ses lecteurs le droit à la liberté d’examen et celui à la liberté d’inventaire.
Attachés à la culture du débat, Jean-Paul Willaime et Jean-Luc Mouton, le directeur de Réforme, entendent ouvrir à tous la possibilité de découvrir les discussions et les disputes protestantes, pour mieux connaître et mieux comprendre le monde protestant dans son opaque pluralité et dans sa foi, à jamais inscrite dans la rupture. L’hebdomadaire protestant entend proposer une analyse de l’actualité ouverte en offrant ses colonnes à une diversité de personnalités d’horizons variés. Sa rédaction est proche de l’état d’esprit de se ses fondateurs, Albert Finet et Jean Bosc, résistants, gaullistes, suivant sans jamais varier la ligne du théologien allemand Karl Barth, « engagé de toute la force de sa foi chrétienne contre l’absolutisme nazi ». Jean-Luc Mouton définit Réforme comme un hebdomadaire « politiquement incrédule » exigeant en authenticité et en vérité, très éloigné du relativisme. Pour le soixantième anniversaire une exposition a été mise en place, au temple de l’Oratoire, sur les thèmes de l’œcuménisme, du conflit israélo-palestinien, et du rapport de la politique française au protestantisme. Elle est reprise en détail dans le dernier numéro de Réforme.