Outre les témoignages qui ont précédé, d’une force peu commune, il fallait ne pas oublier les victimes françaises blessées à Djibouti, le 24 mai dernier, soit le même jour que l’attaque du Musée juif de Belgique, à Bruxelles, ainsi que ce français miraculé après l’attaque du restaurant dans lequel il se trouvait à Kaboul, le 17 janvier 2014.
Cette année 2014 marquait également le triste anniversaire de nombreux attentats dont certains ont été rappelés, du plus ancien (l’attentat du drugstore Publicis, le 15 décembre 1974) au plus récent (l’attentat contre un groupe scolaire de Levallois-Perret au Caire, le 22 février 2009). Dans tous les cas, l’accès à la vérité judiciaire et long, incertain et douloureux. Il constitue pour autant un idéal garant de notre État de droit :
« Le lien entre les familles et la Nation doit être plus fort que jamais car les victimes doivent accéder à la vérité et à la Justice. Et la vérité et la Justice ne sont pas négociables. Sans accès à la vérité, sans la garantie d’une justice indépendante et rationnelle, même longtemps après les faits, il n’y a tout simplement pas d’État de droit. »
Pour télécharger le discours de Guillaume Denoix de Saint Marc :