Dimanche, les 70 000 juifs du département ont célébré le Nouvel an, neuf mois après la tuerie de l'Hyper cacher à Paris. La présence militaire s'est faite plus discrète selon les endroits, mais la tension est palpable et les craintes ressurgissent.
Une communauté "rassurée et inquiète" à la fois, comme le concède Zvi Ammar. "Nous avons traversé la pire année depuis la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, la communauté est sous pression, même si nous apprécions les mesures prises par les autorités locales et nationales pour assurer notre sécurité dans les différents lieux de cultes et dans nos écoles. Cela nous rassure mais cela montre également à quel point nous sommes exposés...", développe le président du Consistoire israélite de Marseille qui a récemment rencontré les autorités.
"Nous abordons cette nouvelle année de manière optimiste et responsable, renchérit Michèle Teboul, présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Ces fêtes sont très importantes pour la communauté et même si le climat est très anxiogène, cela doit rester un moment d'allégresse, d'espoir d'une année sereine. Nous devons continuer notre travail de main tendue vers les autres communautés même si les événements récents, dont l'attentat déjoué dans le Thalys, demeurent extrêmement préoccupants"...
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