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Publié le 25 Juin 2015

Philippe Val invité de la Commission d'Etudes Politiques du CRIF

"Comment lutter contre la dictature de la Pensée unique et le politiquement correct".
 

La Commission d'Etudes Politiques du CRIF (Professeur Raoul Ghozlan) a reçu Philippe Val pour parler de ce sujet.
Raoul Ghozlan a rappelé le parcours de Philippe Val :
Engagé à gauche, il a créé le duo de chansonniers "Font et Val", collabore à "Libération" et a fondé avec Cabu en 1992 le nouveau "Charlie Hebdo".
A la fin des années 1990, il participe sur France Culture à l’émission "Le premier Pouvoir", émission de critique des médias.
Il est partisan du maintien de la loi Gayssot. Après s'être attaqué presque exclusivement à l'extrême-droite, il dénonce aujourd'hui la collusion entre l'extrême gauche et l’Islamisme
En 2008, il licencie Siné, accusé d'avoir tenu des propos antisémites
En 2009, il quitte Charlie Hebdo pour rejoindre la direction de France Inter, il licencie les ''humoristes'' Stephane Guillon et Didier Porte.
Enfin, il est l'auteur d'un récent ouvrage : "Malaise dans l'Inculture".
Il nous a dit partager le point de vue de Ghaleb Bencheik qui pense que les gens de gauche sont trop souvent bercés par le discours des islamistes.
Il considère, avec lui, que la notion "d'islamophobie" serait dangereuse.
Il nous a déclaré avoir pris ses distances avec le mouvement altermondialiste après la conférence à Durban qui qualifiait "le sionisme de racisme".
Il critique également l'Observatoire français des médias.
A propos de l'antisémitisme et d'Israël, il dénonce la complaisance de certaines associations comme le MRAP, la LDH et Amnesty International.
Il a dénoncé également le "Rousseauisme" d'une partie de la gauche pour qui c'est la Société qui est responsable et non l'individu.
Il nous dit que le journalisme présente une scène binaire sur laquelle s'affrontent 2 camps :le Bien et le Mal.
Le Mal c'est l'Amérique et Israël, le Bien c'est "les peuples du tiers -monde", la Palestine, les immigrés.
En conclusion, il nous a déclaré que le journalisme se berce d'illusions, qu'il obéit à des principes déontologiques, alors qu'il s'agit de principes théologiques.