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Le Théâtre de l’Atelier, dans un communiqué du 15 octobre 2014, a vigoureusement répondu qu’il n’en était rien et que le spectacle continuait de plus belle jusqu’au 16 novembre inclus. Mais rien n’y a fait. Le démenti a été noyé sous une avalanche de désinformation.
On aurait voulu tuer le spectacle qu’on ne s’y serait pas pris autrement.
On a trouvé, en fait, la manière la plus sournoise de faire mourir un spectacle, qui est de déclarer qu’il était déjà mort.
Mais la réalité n’est pas celle-là. Nous étions nombreux, le 2 octobre, à applaudir Jacques Weber lors de la soirée réservée aux Amis du CRIF.
Nous avons été nombreux, dans les jours qui ont suivi et jusqu’à aujourd’hui, à aller au théâtre de l’Atelier en ordre plus dispersé mais avec toujours le même bonheur.
Moi qui ai vu le spectacle cette semaine, j’ai deux messages à faire passer.
Le premier: la pièce de BHL, malgré les malveillances, les désinformations, malgré ce que répétait la semaine dernière encore la radio d’Etat France Inter, est bien vivante et se porte admirablement.
Le deuxième: c’est un texte formidable porté par un acteur d’exception, qui aborde la plupart des thèmes qui, ici, depuis des mois, nous inquiètent et nous mobilisent.