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La société française est en « crises ». Nous sommes gouvernés par une « gauche autrichienne ». L’appareil d’Etat se replie sur lui-même en ne parvenant pas à travailler avec les autres composantes de la société. Un président de la République ne peut gouverner contre le peuple. Ce qui compte, c’est de ne pas rompre le dialogue avec l’opinion. Les citoyens français n’ont plus confiance dans leurs hommes politiques car ceux-ci ont trop menti, ce qui reste un usage courant en France. En revanche, le mensonge est totalement prohibé dans le monde économique. Une entreprise qui ment perd la confiance des consommateurs, ce qui n’est pas souvent le cas dans le monde politique. La France est l’un des pays dans lequel le sens de la vérité politique est le plus élastique.
Les médias n’ont pas toujours l’intérêt du bien commun. Le rapport à l’image est devenu primordial. Les gens regardent la télé mais retiennent ce qu’ils ont vu, davantage que ce qu’ils ont entendu. Il faut en tenir compte lorsque l’on veut faire passer un message.
La France est en fin de cycle. Le système ne porte pas de message d’espoir ou de réconciliation pour la société française. On constate aussi une fracture générationnelle au sein du pays, sans réel dialogue entre les différentes composantes de la société. Les corps intermédiaires sont trop faibles et ne jouent pas leur rôle de régulation. Les jeunes diplômés sont de plus en plus nombreux à quitter le pays dès leur premier emploi, ne trouvant pas en France des raisons d’espérer.
Les communicants sont les passeurs de nos émotions. Elles nous font exister. Ce qui fait plaisir est indépendant de ce qui est rationnel. Le rôle du communicant est de lier l’émotionnel et le rationnel.