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Prenant la parole en premier, le président local du CRIF, Jean-Luc Medina, est revenu sur les « inquiétudes, doutes et certitudes » des Juifs. Pour lui, « il ne suffit pas de condamner l’antisémitisme. Il faut le combattre ». Jean-Luc Medina a estimé qu’à plusieurs reprises des institutions de la République avaient été « défaillantes ». Il a considéré que « nous sommes arrivés à un tournant » en espérant une action plus vigoureuse des autorités publiques contre l’antisémitisme.
L’invité d’honneur du dîner du CRIF, François Bayrou, a exprimé sa compréhension pour les inquiétudes exprimées. Parlant de « blessure nationale » pour qualifier l’antisémitisme en France, il a souhaité la mise en place d’une haute autorité de « combat » contre l’antisémitisme.
Roger Cukierman, le président du CRIF, a décris en détail l’affaire Al-Manar. Enfin, la soirée a été conclue par l’intervention du préfet de l’Isère, Michel Bart, qui a mis en avant ses relations de travail avec Jean-Luc Medina.