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Cinq artistes européens s'exposent, selon leur sensibilité, sur le thème de la déportation et de la mémoire.
Français, Bernard Lantéri, évoque, à travers un travail sur deux clichés pris dans le camp de Struthof en Alsace, l'universalité des lieux et des époques lorsqu'il s'agit de déchirements.
Avec les 25 têtes extraites d'une œuvre de 100 portraits, la Tchèque Sausen Mustafova, expose une œuvre fragile et mobile représentant l'idée de l'individu dans la foule et là encore de l'universalité des disparitions.
Même travail de mémoire pour l'Espagnole Lola Granell, qui explore les triangles de différentes couleurs qui marquaient les déportés à l'arrivée dans les camps. L'artiste qui vit à Margny-lès-Compiègne insiste sur les actes de résistance et la nécessité pour l'Europe de trouver un équilibre.
Le court-métrage de l'italien Paolo Jamoletti, qui a travaillé avec deux déportés, parie sur la connaissance de l'histoire pour créer un monde meilleur. Il était important pour lui de poser cette question dans un lieu tel que le Mémorial.
Exposition jusqu'au 7 juillet 2013, au Mémorial de l'internement et de la déportation
Dossier de presse du Mémorial téléchargeable en fichier PDF ci-dessous.