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A l'occasion de cette visite placée sous haute surveillance, avec environ 500 policiers mobilisés, François Hollande doit dire que "l'unité est la meilleure réponse à apporter aux fanatiques qui veulent soi-disant mettre à genoux notre démocratie", a-t-il expliqué à "La Dépêche du Midi".
"Solidarité"
Le chef de l'Etat, qui sera accompagné du ministre de l'Intérieur Manuel Valls et du ministre délégué aux Anciens combattants Kader Arif, veut également "apporter la solidarité de la Nation rassemblée" aux "familles des victimes, ainsi qu'aux Toulousains et aux Montalbanais, qui ont été particulièrement affectés par ces drames". François Hollande veut "que tout soit mis en œuvre afin de prévenir pareils drames et que rien ne soit oublié".
Le maire socialiste Pierre Cohen ne dit pas autre chose. La marche montre que, "quoi qu'il arrive, nous n'oublierons jamais". Mais elle délivre aussi un message de fermeté contre le terrorisme et la haine, et d'un "espoir qui doit puiser ses forces dans ce que sont les valeurs de la République", ajoute-t-il.
Cette marche et la prise de parole du chef de l'Etat avant midi constituent le point d'orgue d'une semaine au cours de laquelle Toulouse et sa voisine Montauban se sont replongées dans l'horreur des crimes perpétrés au nom du djihad un an plus tôt.
Depuis le 11 mars, l'évocation des noms des victimes au gré des cérémonies a rouvert les plaies toulousaines et montalbanaises: le parachutiste Imad Ibn Ziaten, tué le 11 mars 2012 à Toulouse, les parachutistes Abel Chennouf et Mohamed Legouad, tués les 15 mars à Montauban, Myriam Monsonego, 8 ans, Gabriel et Arieh Sandler, 4 et 5 ans, et leur père Jonathan, tués le 19 mars à l'école juive Ozar Hatorah de Toulouse. Tous abattus de sang-froid par Mohamed Merah, petit délinquant toulousain rallié au salafisme et ayant fait voeu, selon ses dires, de venger les enfants palestiniens et de punir la France pour son engagement militaire en Afghanistan.
Source: le Nouvel Observateur