Actualités
|
Publié le 15 Février 2013

Info SPCJ - antisémitisme à Aix en Provence

 

Aix en Provence (13) le 28 janvier 2013, un groupe d’individus, environ une quinzaine, se regroupe face à la synagogue, entame une prière puis parle fort, parfois de façon véhémente en langues arabe et française, faisant plusieurs fois référence à la Palestine et criant plusieurs fois « Allah wakbar ».

 

Aix-en-Provence (13) le 29 janvier 2013, deux individus vagabondent dans le quartier qui abrite la synagogue et l’école juive de la ville. Quelques minutes avant 17h, sortie de classe des élèves, les deux individus se mettent à uriner sur le mur d’enceinte qui jouxte l’école / synagogue puis les deux s’approchent de la sortie d’école, l’un s’étant rhabillé et l’autre exhibant ses attributs. L’un d’entre eux dit « il n’y a que des juifs ici. Ça sent le juif ». L’agent de sécurité de l’école, qui est aussi volontaire du SPCJ, place immédiatement les enfants en sécurité, hors de portée des individus et se dirige vers eux. Les deux individus prennent la fuite, mais l’agent a le temps de prendre des photos et de relever les éléments nécessaires à leur signalement. La police est immédiatement contactée et la description des deux individus est transmise.

 

Aix-en-Provence (13) le 2 février 2013, un événement communautaire se tient à la synagogue, des volontaires du SPCJ protègent l’évènement qui accueille le Consul d’Israël. Deux individus quelque peu alcoolisés, tenant des bières à la main s’approchent de la synagogue, l’un d’eux crie « sale juif », « sale fils de p… » en langue française et « n… ta mère » en langue arabe et tente de casser une des bouteilles contre un poteau. Deux protecteurs du SPCJ se dirigent immédiatement vers eux pour les empêcher de s’approcher de la synagogue et du public. Les deux individus prennent peur et s’enfuient.

La police immédiatement alertée se rend sur les lieux et arrêtera les deux individus un peu plus tard dans la soirée.

 

Les deux individus interpellés s’avèreront être les auteurs des faits du 29 janvier et du 2 février. L’un d’entre eux, de nationalité tunisienne, en situation administrative irrégulière en France est placé en centre de rétention.

 

Le SPCJ