Le CRIF en action
|
Publié le 12 Décembre 2012

Les 50 ans de l'APJF

 

Quelques trois cents invités se pressaient le mardi 11 décembre 2012 dans les Salons d'Honneur de la Mairie du 16ème arrondissement de Paris pour le grand dîner de gala qui marquait le cinquantième anniversaire de la création de l'Association des Pharmaciens Juifs de France.

 

Les tables portaient les noms de pharmacies, de la Pharmacie Moderne à celle de la Poste en passant par celle de Paris et bien d'autres encore. À la table d'honneur avaient pris place, notamment, le président du CRIF, Richard Prasquier, le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, le député de Paris, Claude Goasguen, ancien ministre et maire du 16ème, Martial Fraysse, président du Conseil Régional de l'Ordre des Pharmaciens d'Île-de-France et le président de l'APJF, Laurent Benhamou.

 

La soirée a été ponctuée d'interventions des personnalités, d'une partie musicale assurée par une chorale et par l'allumage des bougies de Hanoukka.

 

Dans son discours, Laurent Benhamou a brossé, non sans un certain humour et un accompagnement photographique, un historique de l'APJF depuis sa création. Claude Goasguen, plus politique, a vanté les mérites de la démocratie israélienne et fustigé tous ceux qui critiquent systématiquement Israël. Il a montré du doigt, les pays qui, récemment à l'ONU, ont voté en faveur de l'admission de la Palestine comme État observateur. Richard Prasquier a rappelé, lui, le rôle néfaste d'une certaine presse qui ne rate pas une occasion de porter aux nues des dirigeants terroristes les qualifiant de « pragmatistes », l'attitude invraisemblable d'une université, Toulouse 2 Le Mirail qui a tenté d'organiser un meeting à la gloire du FDLP de Georges Habache et expliqué comment le CRIF, en organisant récemment un voyage de 66 jeunes journalistes en Israël a pu influer positivement sur la vision souvent faussée par la propagande que des étudiants peuvent avoir sur le conflit proche-oriental.

 

En procédant à l'allumage des bougies de Hanoukka, le Grand Rabbin de France a proposé au public un court « dvar Torah » sur le sens des lumières de cette fête et sur le subtil échange entre l'ombre et la clarté dans la tradition juive.

 

Outre son président, le CRIF était représenté à cette belle soirée par son trésorier, Francis Kalifat, par Jean-Pierre Allali et Yves Kamami, membres du Bureau exécutif, par Ariel Amar, conseiller du président et par le professeur Robert Haïat, membre du Comité directeur.