Tribune
|
Publié le 17 Juillet 2012

Mohamed Merah : « Je suis fier de moi et je demande à ce qu’Allah soit fier de moi »

Par Marc Knobel

 

Après TF1 et "le Monde", c'est au tour de "Libération" de publier des extraits des échanges entre Mohamed Merah et la police. Le tueur expliquait poursuivre "un but précis" dans le choix de ses victimes, selon ses conversations lors du siège de son appartement les 21 et 22 mars, dont le quotidien publie 173 pages, mardi 17 juillet, sur son site internet.

Il dit avoir eu le "cœur apaisé" après la deuxième tuerie le 15 mars à Montauban où il a abattu deux autres militaires et en a très grièvement blessé un troisième. « Et, comme il était apaisé, je voulais refaire ça à chaque fois et (...) de récidiver dans mes opérations, je me sentais de mieux en mieux", poursuit-il. « Je me sens bien t’as vu, j’ai le cœur apaisé. Je suis fier de moi et je demande à ce qu’Allah soit fier de moi, et qu’il accepte ces bonnes actions, tu vois. Je ne regrette absolument rien, t’as vu. .. »

 

Ces quelques lignes caractérisent donc la monstruosité du tueur. Il faut une sacrée dose de cynisme, d’endoctrinement, de perversion pour demander « qu’Allah soit fier de lui ».  Ces quelques lignes montrent aussi ce à quoi nous sommes confrontés lorsque des fous de D. prêchent la haine à de jeunes paumés et que ces mêmes paumés particulièrement fanatisés deviennent des tueurs froids, insensibles et pervers.

 

L’islamisme à ce niveau-là est une hydre folle, il menace nos sociétés. Car, au nom de D., les islamistes transformeraient notre monde en un champ de ruine, s’ils le pouvaient.

 

Les musulmans doivent prendre conscience aussi des dangers qui les guettent. Chaque islamiste contribue un peu plus à diaboliser l’Islam, religion du Livre qui doit être respectée. Chaque islamiste empoisonne non seulement le cœur de chaque musulman, il l’étrangle.

 

D. de là où il est, doit "pleurer".