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Sur la libération de Gilad Shalit, ses mots exhalaient l'humanisme, qualité dont il manque parfois. Sur la sécurité d'Israël, son propos a été d'autant plus fort qu'il a répété, devant une assistance loin d'être acquise sur ce terrain, la nécessité de garantir l'existence et la sécurité d'un Etat palestinien. Deux Etats nations doivent coexister, se tolérer, se respecter, reprenant là l'exemple franco-allemand. Bien vu, bien joué, bien dit. Sans épargner Benjamin Netanyahou.
Ferme sur l'affaire Zeitouni, notamment sur le principe de non extradition par la France de ses ressortissants, convaincant sur l'attitude de la France face au génocide arménien (je ne partage pourtant pas la dernière initiative parlementaire française), Sarkozy a su avec bonheur s'élever au-dessus de la petite cuisine électorale.