Dans un monologue d'une trentaine de minutes, pas toujours compréhensible en raison de son fort accent espagnol, l'accusé a dénoncé sa mise en cause dans ces quatre attentats ("on a mis mon nom partout"), avant de relater une rencontre avec un proche de Saddam Hussein au cours de laquelle aurait été évoquée la responsabilité syrienne dans l'attentat du 22 avril 1982.
Me Francis Szpiner, l'un des avocats des parties civiles, a jugé parfaitement compatible la piste syrienne et l'implication de Carlos, reprenant à son compte les déclarations faites alors par Abou Zahr, directeur d'"Al-Watan al-Arabi", aujourd'hui décédé: "Toute menace de Carlos est une menace syrienne. Incontestablement, ce sont les deux faces d'une même pièce de monnaie".
Photo : D.R.
Source : Associated Press