Le film remet à la lumière du jour la position des magrébins face au nazisme. Le réalisateur, marocain, connaissait l’attitude exemplaire du Sultan Mohammed V qui avait refusé que les juifs au Maroc portent l’étoile jaune. Peut-être est-ce en pensant à Mohammed V qu’il a cherché dans l’histoire parisienne une figure magrébine qui aurait manifestée la même exigence éthique et spirituelle. Il a trouvé l’histoire de Sélim, ce juif protégé par des musulmans pendant la guerre… Pour Serge Klarsfeld, le film raconte une « belle histoire qu’on aimerait justifier par des documents ».
Pour la préfet Fatiha Benatsou, « Les hommes libres » expose une « forme de courage » à enseigner, en même temps qu’une amitié entre juif et musulman sur le sol français. Le Président du CRIF, Richard Prasquier, les membres de la Commission des relations avec les musulmans dirigée par Jean Corcos, se sont joints au projet Aladin et aux représentants du monde musulman pour saluer la valeur exemplaire du message de ce beau film.
Photo : D.R.