Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Uri Rosenthal a qualifié l'exécution de Zahra Bahrami d’ « acte barbare du régime iranien ». Il a ajoute que la veille de l'exécution, les autorités iraniennes lui avait assuré que la sentence n’était pas définitive. Le ministre a déclaré que « les Pays-Bas ont donc décidé de geler toutes leurs relations officieles avec l'Iran ». « Nous n’acceptons pas les accusations de trafic de drogue portées contre Zahra Bahrami », a expliqué, pour sa part, Hadi Ghaemi, porte-parole de la Campagne internationale pour les droits de l’Homme en Iran. « D’après nos informations, une fois arrêtée, cette femme a été interrogée à de nombreuses reprises par une équipe de contre-espionnage du ministère iranien du Renseignement, uniquement au sujet des manifestations post-électorales ».
Photo (Zahra Bahrami) : D.R.
Source : Voice of America