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Publié le 6 Janvier 2011

Réactions à la «fixation» de Stéphane Hessel sur Israël

« Nous pensons que les réactions à la publication de ce livre sont très anormales », a déclaré Marc Knobel, chercheur sur l'antisémitisme au CRIF, au Jerusalem Post lundi 3 janvier 2010, concernant le dernier ouvrage du très en vogue Stéphane Hesse. «Il y a une sorte de culte autour de Hessel, « image de l'humanité pure d'un homme en fin de vie qui veut proclamer son crédo » », alors qu’« Hessel ignore le terrorisme islamiste et les attaques palestiniennes contre des civils israéliens », et plus que cela, « il semble les excuse en disant que certaines étaient justifiées en raison de l'occupation israélienne de la Cisjordanie », a expliqué le chercheur. «J’aimerai le voir condamner les attentats à Bagdad et au Caire», a encore déclaré Knobel.




Yaron Gamburg, le porte-parole de l'ambassade d'Israël à Paris, a déclaré pour sa part que Stéphane Hessel est un exemple de ceux qui utilisent le droit à la liberté d'expression pour répandre des mensonges sur le conflit israélo-palestinien. «Le livre Hessel est un parfait exemple de l’utilisation de ce droit dans sa manière la plus extrême », a déclaré Gamburg. « Il s'agit d'un phénomène de mode littéraire, qui n'aura aucun effet sur le monde réel, un phénomène pseudo-intellectuel sur des faits n'ont pas été vérifiés. Même Le Monde lui a reproché de ne pas condamner la violence dans son livre », a ajouté le diplomate.
Marc Knobel a encore dit que la popularité de cet ouvrage avait peu à voir avec Israël et plus à voir avec la perception publique de Stéphane Hessel en France et avec le sentiment général de malaise dont souffre la société française d'aujourd'hui. « La France est à la recherche d'un héros qui oserait exprimer sa révolte et condamner », a dit le chercheur au CRIF. « C’est cette image qui séduit le public », a-t-il conclu.