Ce 24eme anniversaire, Gilad va le passer privé de toute liberté. Il est toujours au secret. Il ne reçoit aucune visite, ni de sa famille et de ses proches, ni du Comité International de la Croix Rouge, au mépris de toutes les règles du droit international humanitaire. A titre de geste immédiat, nous demandons qu’un droit de visite soit accordé au comité international de la Croix Rouge.
La France demande la libération immédiate et inconditionnelle de Gilad Shalit. Sa souffrance et celle de sa famille n’ont que trop duré. Le rendre à sa famille est, d’abord et avant tout, un geste d’humanité. Personne ne peut être indifférent au drame vécu par la famille et les proches de Gilad, leur angoisse d’être sans nouvelles et le poids des jours pour des parents qui attendent depuis son enlèvement le 25 juin 2006, de revoir leur enfant.
Noam et Aviva Shalit, les parents de Gilad, sont sans preuve de vie de leur enfant depuis plus de dix mois. C’est insupportable. Dans cette épreuve, Ils ont toujours montré un courage et une dignité exemplaires. Je tiens aujourd’hui à leur renouveler l’assurance de mon soutien et de mon amitié.
Nous poursuivons sans relâche notre action en faveur de la libération de Gilad Shalit, en coordination avec les autres efforts de médiation en cours. Nous mobilisons tous nos contacts dans la région pour faire passer des messages de responsabilité à tous ceux qui peuvent, d’une manière ou d’une autre, contribuer à sa libération. »
Déclaration publiée le 27 août 2010
Photo : D.R.
Source : diplomatie.gouv.fr