Le CRIF était représenté par Francis Khalifat, membre du bureau exécutif ; Roger Cukierman, président d’honneur, Ariel Goldman, vice-président ; Bernard Kanovitch et Dinah Azoulay (comité directeur) et Edith Lenczner, directrice de la communication, à la remise du prix « Ilan Halimi ».
A l’initiative du FSJU et sous le haut patronage du président de la République Nicolas Sarkozy, ce prix de la Tolérance et de la Fraternité a été attribué , mercredi 2 décembre 2009, par le président Jacques Chirac, à la MJC de Ris Orangis. Une dotation de 15000 euros a été remise au lauréat.
Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale, a ouvert la cérémonie en rappelant la barbarie du supplice d’Ilan Halimi et en réaffirmant que « la République ne se divise pas en communautés, mais doit rassembler le peuple de France dans une communauté de valeurs. »
Jacques Chirac est intervenu pour dire que « l’antisémitisme n’est pas une opinion, mais une perversion qui tue ». « Aujourd’hui, l’antisémitisme et toute forme de racisme sont encore présents dans notre société », a-t-il ajouté. « Ils remettent en cause notre cohésion nationale. Trop de discrimination stigmatise la religion, les origines, et mine notre pacte républicain », a conclu le président.
Ruth Halimi, la mère d’Ilan, qui a assisté à la cérémonie, était entourée de Simone Veil, ancienne présidente de la FMS ; Pierre Besnainou, président du FSJU ; Tzipi Livni, présidente de Kadima ; de Joseph Sitruk, ancien grand rabbin de France ; Joël Mergui, président du consistoire central et de Paris ; de Dalil Boubaker, recteur de la grande mosquée de Paris, Claude Goasguen, député-maire du 16ème arrondissement, et de François Zimmeray, ambassadeur auprès de l’UE pour les droits de l’homme.
De nombreux ambassadeurs de pays arabes étaient également présents : la Tunisie, Jordanie, Maroc, Qatar, Turquie, et la déléguée générale palestinienne Hind Khoury.