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Ces élèves portaient une kippa sur la tête. La proviseur qui a pour principe d’interdire dans son établissement le port de tout signe religieux, est intervenue pour leur demander de l’ôter.
Cette intervention, qui ne trouve pas de fondement dans les textes en vigueur, s’est sans doute faite à l’appui de formulations déplacées qui ont choqué les élèves. Les versions quant aux propos prononcés divergent, leur interprétation également.
La cellule de veille « Valeurs républicaines » mise en place par le Ministre de l’Education Nationale, immédiatement alertée par le CRIF, a enclenché très rapidement une procédure auprès de la proviseur du lycée Colbert et pris contact avec la direction de l’école Sinaï.
Chacun ont été rencontrés afin d’établir les faits, d’engager une conciliation et d’assurer le bon déroulement des épreuves suivantes, ce qui a été effectivement le cas.
Aucune plainte n’a été déposée.
La cellule de veille a également saisi les autorités compétentes qui ont diligenté une enquête, actuellement en cours. Celle ci permettra de déterminer en quoi la proviseur a failli à ses obligations.
Le CRIF souhaite rappeler que toute accusation hâtive d’antisémitisme peut-être préjudiciable tant qu’elle n’est pas vérifiée. De plus, elle décrédibiliserait et desservirait, par une mauvaise qualification des faits, l’ensemble de l’action menée en étroite collaboration avec les services de l’Education Nationale.