L'invité d'honneur de la soirée Martin Luther King III, venu d’Atlanta pour la circonstance, a subjugué l'assemblée par un discours fort et sans ambages, rappelant son combat inlassable contre un fléau inacceptable au 21e siècle : la pauvreté aux Etats-Unis et dans le monde.
Le fils du Pasteur Martin Luther King a fait partager l’émotion qui l’a étreint, lors de l’élection de Barack Obama, qu’il a qualifié de miraculeuse, en avouant que jamais son père n’aurait imaginé que 45 ans après son fameux discours sur les marches du Capitole « I have a dream », un noir aurait pu accéder à la plus haute fonction de l’Etat le plus puissant du monde.
Martin Luther King III ovationné par toute la salle, a néanmoins rajouté que le rêve de son père sera réellement accompli, quand des femmes et des hommes de toutes origines accéderont à de hautes responsabilités et quand tous les femmes et hommes œuvreront ensemble pour un monde meilleur, sans distinction de couleur de peau ou de religion.
Parmi les invités, il y avait de nombreuses personnalités du monde politique, médiatique, sportif, artistique: Harry Roselmack, Lilian Thuram, Manu Dibango, Zachary Noah, le père de Yannick, l’Ambassadeur du Cameroun, Nathalie Pilhes directrice auprès de l’Elysée pour l’Union pour la Méditerranée ainsi que le président de la commission de l’Union Africaine Jean Ping, et de nombreux ministres ou anciens ministres des différents états Africains.
Marie-Roger Biloa, est également intervenue lors de la table ronde du B’nai B’rith France aux côtés de Jean- Baptiste Placca, journaliste et de Abdoulaye Barro, philosophe, pour débattre des liens séculaires qui réunissent les juifs et les noirs.