Prasquier inquiet face au boycott anglais des universités israéliennes

La motion a été adoptée sans débat et à main levée. Il a été demandé aux membres de « considérer les implications morales et politiques des liens relatifs à l’éducation avec les institutions israéliennes, et de discuter de l’occupation avec les individus et institutions concernés, comprenant les collègues israéliens avec lesquels ils collaborent. » La motion demande à ce que les universitaires israéliens rendent des comptes sur leurs opinions politiques, comme condition préalable à des contacts universitaires bilatéraux.

Réagissant à cette motion, l’ambassadeur d’Israël en Grande-Bretagne a estimé, dans une tribune au Daily Telegraph que la Grande-Bretagne est devenue un "foyer de positions radicales anti-israéliennes" et que les tentatives faites par des universitaires de boycotter les universités israéliennes vont à l’encontre des valeurs britanniques.

De son côté, Richard Prasquier se dit inquiet de la situation en Grande-Bretagne et assure que le CRIF fera tout pour éviter un débordement similaire en France.

Britain is a hotbed of anti-Israeli sentiment (Daily telegraph)