En présence de Daniel Halévy-Goetschel, ministre conseiller à l’information à l’Ambassade d’Israël et de David Roche, directeur général de l’Agence juive pour Israël, le ministre a brossé un tableau général de la situation économique et financière d’Israël qu’il a décrit, chiffres à l’appui, comme en général assez bonne.
Répondant aux questions qui lui ont été posées, Ronnie Bar On a aussi évoqué des sujets aussi variés que l’éducation (« Nous croyons en l’éducation car nous n’avons pas de pétrole, mais des idées, ce qu’on appelle le génie juif »), l’enseignement de l’hébreu dans les écoles juives en diaspora, le conflit avec les voisins arabes, les relations avec la Syrie et les Palestiniens, la menace iranienne, la paupérisation d’une partie importante de la population, essentiellement religieuse ( « Nous préférons, plutôt que de fournir du poisson aux gens, leur offrir des cannes à pêche en leur apprenant à pêcher »), les indemnités versées aux rescapés de la Shoah et à leurs héritiers.
Pour le ministre, venu à Paris entériner la prochaine entrée d’Israël au sein de l’OICD, Organisation Internationale pour la Coopération et le Développement, Israël, grâce à une baisse notable du chômage, à la création de nouveaux emplois, à un renforcement constant du shekel sur les places monétaires mondiales, constitue un îlot de croissance dans un océan international qui subit un certain marasme. Ronnie Bar On a mis l’accent sur les mesures fiscales incitatives accordées aux nouveaux immigrants comme aux Israéliens à l’étranger, qui décident de regagner Israël ou encore aux investisseurs.
Le président du CRIF était accompagné de Meyer Habib, vice-président, Francis Kalifat, trésorier et Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif.
Photo : © 2008 Erez Lichtfeld