Le chef de l’Etat a présidé une cérémonie d’hommage à la Résistance, au Mont-Valérien (Hauts-de-Seine), le 21 février 2014. Il était accompagné de Kader Arif, Ministre délégué chargé des Anciens combattants.
Discours lors de la cérémonie d’hommage à la Résistance
Le 21 février 1944, il y a exactement soixante-dix ans, vingt-cinq résistants étaient fusillés ici, au Mont Valérien. Vingt-deux membres du réseau de Missak Manouchian et trois lycéens bretons rassemblés là, dans la circonstance, pour être suppliciés à quelques minutes d’intervalle. Tous sortis ce jour-là de prison, menés jusqu’ici devant un peloton d’exécution. Ils le savaient.
J’ai lu et entendu avec vous leurs derniers mots, ces billets qu’ils ont écrits à Fresnes au petit matin d’une ultime nuit. J’ai vu la clairière où ils sont tombés, les yeux ouverts fixés sur leurs bourreaux. J’ai vu la chapelle où ils s’étaient recueillis puis, ensuite, où leurs corps ont été déposés. J’ai vu le monument où chacun de leurs noms est désormais gravé dans le bronze, au milieu de mille autres noms.