Numéro deux du mouvement Horizons, le maire de Nice Christian Estrosi évoque pour nous la nature profonde du 7 Octobre et ses conséquences, en France comme au Proche-Orient. Particulièrement critique à l’égard de la toxicité de LFI et de Jean-Luc Mélenchon, « sortis du champ de la République » dit-il, il pense que face à un axe de droite républicaine et du centre, une gauche sociale-démocrate et républicaine peut se reconstituer. Il distingue « les quatre formes d’antisémitisme qui convergent dangereusement » en France et estime que les autorités devraient s’exprimer beaucoup plus « clairement » sur la situation au Proche-Orient, par exemple pour « qualifier le Hezbollah d’organisation terroriste comme le font le Canada et les États-Unis » et reconnaître la légitime défense d’Israël. En réponse aux questions de Jean-Philippe Moinet, le vice-président d’Horizons s’oppose ainsi nettement aux récentes déclarations d’Emmanuel Macron : « Derrière le Hezbollah, on le sait mais il faut le répéter, il y a l’Iran et la Mollah-cratie, obsédée par la destruction d’Israël et de son peuple. Ils l’ont toujours dit, leur objectif final est la disparition d’Israël. L’ignorer c’est se tromper et c’est tromper les Français. »
Mardi 15 octobre 2024, selon des propos rapportés par des participants au Conseil des ministres, le Président de la République, Emmanuel Macron aurait estimé que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne devrait pas « s’affranchir des décisions de l’ONU », car ce serait une « décision de l’ONU » qui a « créé » l’État. Le président du Crif a réagi sur X (ex-Twitter) mardi soir, rappelant que « les propos attribués au Président de la République, s’ils sont confirmés, sont une faute à la fois historique et politique ».