Le bras de fer qui oppose le premier ministre Saad Hariri et le Hezbollah depuis des mois vient de connaître un épisode retentissant. Comme l'avait annoncé le parti chiite, le refus de Saad Hariri de renier les conclusions du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) sur la mort de son père, Rafic Hariri, a entrainé la démission de onze ministres, membres du Hezbollah, du parti Amal et du parti chrétien libanais.