Le CRIF sera présent, ce jeudi 18 décembre 2014, au dîner de charité en faveur des Chrétiens d’Irak.

A noter cette semaine, la couverture du magazine Télérama, qui titre en gros cette phrase de Jean Paul Sartre : « L’antisémitisme n’est pas un problème juif : c’est notre problème ». A l’intérieur du magazine, une interview de Michel Wieviorka titrée : « Une haine toujours vivace » (lisible pour l’instant uniquement dans l’édition papier). 

Programmation complète téléchargeable ci-contre au format PDF.

Pour le 70e anniversaire de la « libération des camps », le 27 janvier 2015, Mémorial de la Shoah présente une programmation exceptionnelle avec une série de manifestations ouvertes au plus grand nombre : des témoignages de rescapés pour donner la parole à celles et ceux qui ont vécu ces événements historiques, des débats, des avant-premières, des rencontres et des projections… 

3 décembre 2014

« Monsieur le Président du CRIF, honorables invités, Mesdames et Messieurs, chers amis, chère Eliane Klein,

Comme je ne sais trop comment vous remercier pour l'honneur que vous me faites de m'inviter à votre dîner, je vous dis simplement MERCI, mais sachez que j'y mets toute la force d'amitié, de respect et d'admiration que j'ai pour vous et pour votre combat. C'est un dîner amical, nous sommes censés nous réjouir, mais et je vous prie de m'en excuser, les propos que je vais tenir ne sont pas particulièrement heureux. C'est que le contexte ne l'est pas et à vrai dire il est noir il nous met à la torture. 

Le CRIF vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de Hanouka !

3 décembre 2014

« Prendre la parole ici devant vous, à Orléans, revêt pour moi une importance toute particulière. Car une grande partie de ma famille est passée par les camps du Loiret. Ce fut le cas de mon grand-père paternel, Abram Prazan, qui, tombé dans la rafle des Juifs étrangers de l’Est parisien, la rafle dite du « billet vert » du 14 mai 1941, a été interné au camp de Pithiviers avant d’être déporté à Auschwitz-Birkenau où il est mort, comme son épouse, ma grand-mère, Estera Prazan, comme une dizaine de membres de ma famille, aussi bien paternelle que maternelle.