Editoriaux du président

Editorial du président
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Publié le 23 Septembre 2014

Vœux de Roger Cukierman, président du CRIF

"Pour cette année 5775 je vous souhaite bonheur santé réussite prospérité, que tous vos vœux se réalisent.
Chana Tova"

Roger Cukierman
Président du CRIF

Editorial du président
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Publié le 19 Septembre 2014

Interview de Roger Cukierman, 18 septembre 2014

Le président du CRIF Roger Cukierman commente l'actualité :

- Augmentation du nombre d'actes antisémites en France
- Visite à Berlin, manifestation contre l'antisémitisme et Comité Directeur du Congrès Juif Mondial
- Rencontre avec le Pape François

Editorial du président
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Publié le 25 Juillet 2014

En France comme en Israël, se défendre contre le fanatisme est une nécessité

Par Roger Cukierman, Président du CRIF

Au Proche-Orient, on commençait à espérer une « désescalade ». Espoirs déçus.

Les faits sont connus, dramatiques et tristes.

Comme beaucoup en France, j’ai de la famille et des amis qui ont dû, plusieurs fois, courir vers les abris souterrains. Je pense à eux, tout comme je pense aux populations civiles de Gaza qui ont connu des bombardements pendant plusieurs nuits. Enfant caché pendant la 2ème guerre mondiale, je n’ai pas la compassion sélective. Et je veux croire qu’il en est ainsi pour la très grande majorité des Français et notamment pour ceux, parmi eux, qui sont juifs ou musulmans.

Editorial du président
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Publié le 23 Juillet 2014

Conflit israélo-palestinien : refusons la mécanique de la haine

Par Roger Cukierman, Président du CRIF, publié dans le Monde du 22 juillet 2014

Voilà que la tragédie survient de nouveau sur ces terres supposées de lait et de miel ! Comment aider à en sortir ? Peut-on en sortir ? Six cents morts côté palestinien et vingt morts côté israélien. Apparemment les chiffres parlent d'eux-mêmes et ce serait Israël le coupable. Bien pire, disent tous les propagandistes, Israël pratiquerait un « génocide ». La tragédie qui se joue à Gaza et son écho au bord de la Seine font perdre le bon sens et la mesure des choses. Ces images substituent l'émotion à la réflexion.

Editorial du président
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Publié le 6 Juin 2014

Il faut combattre l’antisémitisme sans faillir

Par Roger Cukierman publié dans le Figaro du 1er juin 2014

Pour le président du CRIF, les géants d’Internet doivent être contraints à bannir tout propos haineux. Sous peine, s’il le faut, de sanctions financières.

Depuis 2000, le climat se dégrade dans la société, particulièrement à l’égard des juifs. Les violences n’ont cessé de s’aggraver au cours de ces dernières années. L’antisémitisme prend plusieurs visages, antisémitisme qui véhicule une suspicion millénaire du juif, antisémitisme qui ne veut pas dire son nom en se cachant derrière l’antisionisme, ou encore antisémitisme de ceux qui s’en prennent aux juifs au nom du conflit israélo-palestinien. Si elles sont différentes dans leur intensité et dans leurs modalités, elles sont liées par une même finalité. 

Editorial du président
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Publié le 28 Avril 2014

Vivons ensemble !

Le texte intégral de l’appel est téléchargeable ci-contre en fichier PDF.

A l’initiative du CRIF un appel intitulé « Vivons ensemble ! » rassemble les plus hautes autorités cultuelles, politiques et syndicales de France. L’appel vise à pacifier les esprits, rappelle les valeurs unificatrices de la République, et le principe de fraternité républicaine. Il a été publié dans le Monde, le Figaro, LibérationLa Croix, les Echos et Réforme (numéro du jeudi 10 avril).

Editorial du président
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Publié le 4 Mars 2014

L’histoire du CRIF accompagne celle de la République

L’éditorial des 70 ans du CRIF

Préface du Président du CRIF Roger Cukierman au hors-série des Etudes du CRIF sur les 70 ans de l’institution, qui sera offert aux invités du Dîner national, ce mardi 4 mars 2014. 

Le CRIF a été créé, en pleine tourmente, dans la clandestinité, en 1943, par une poignée d’hommes courageux venus du communisme, du sionisme, du monde religieux et du Bund. Ils anticipaient déjà qu’il faudrait reconstruire la communauté juive. Ils évoquaient même le nécessaire soutien à la future création d’un État juif. Voilà donc 70 ans que l’histoire du CRIF accompagne celle de la République. Parce que le maximum de l’horreur avait été atteint avec la Shoah, on pensait que l’antisémitisme avait disparu à tout jamais dans notre pays. Hélas, nous avons connu des moments douloureux avec la profanation du cimetière de Carpentras, les attentats de la rue des Rosiers et de la rue Copernic. Et, depuis l’année 2000, se multiplient des attaques contre des citoyens de confession juive, des agressions contre des synagogues et des écoles, culminant avec le meurtre d’Ilan Halimi et la tuerie de Toulouse. 

Editorial du président
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Publié le 27 Juin 2013

« L’Etiquetagite »

Une nouvelle maladie frappe le monde politique français. L’étiquetagite est apparue récemment à la Mairie de Paris. Le Conseil de Paris a estimé, toutes affaires cessantes, qu’il convenait de voter un vœu demandant l’étiquetage des produits israéliens provenant des territoires. Je dis toutes affaires cessantes, car laissant de côté les 100.000 morts de la guerre civile de Syrie ou les conflits meurtriers dans lesquels la France est engagée en Afghanistan ou au Mali.

Editorial du président
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Publié le 12 Juin 2013

Trois années d'ouverture

Par Roger Cukierman, président du CRIF

(Article publié dans Actualité Juive - N° 1257 - jeudi 6 juin 2013) 

 

Je viens d'être élu à la présidence du CRIF. C'est pour moi une grande émotion et une immense responsabilité. 

Editorial du président
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Publié le 7 Juin 2013

À propos de l’article « CRIF et Chuchotements »

Il s'agit d'un article publié mercredi 5 juin 2013 dans Le Canard Enchaîné

J’ai souvent plaisir à lire le Canard Enchaîné car j’y trouve des enquêtes fouillées, des dessins qui me font sourire et un « best of » de la semaine passée dans « La Mare aux Canards ». Tous les articles ne sont pas, hélas, du même tonneau et il arrive qu’un ou une journaliste, dont j’avais pu apprécier d’autres écrits, se laisse aller à la facilité. C’est le cas de l’article « CRIF et chuchotements » paru dans l’édition du 5 juin. Je vous invite à le lire à la lumière des éléments indiqués ci-après.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

Arié Bensemhoun, Président du CRIF Midi Languedoc : « Il faut savoir occuper le terrain intelligemment… en faisant vivre le débat auprès et avec tous ceux qui y sont ouverts, dans les associations, les milieux politiques et les universitaires »

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22 Juin 2004
Question : Vous êtes le Président d’une importante délégation régionale (du CRIF), celle du Midi-Languedoc. En quoi cette délégation se distingue-t-elle selon vous ? Et comment expliquez-vous que les Juifs Toulousains notamment soient si actifs ?

Albert Roche, Président du CRIF Bordeaux-Aquitaine : « Juifs et Musulmans peuvent s’entendre, se respecter et s’estimer »

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04 Juin 2004
Question : Depuis le mois d’octobre 2003, vous êtes le tout nouveau Président du CRIF Bordeaux – Aquitaine, et vous succédez ainsi à David Berdugo. Les Juifs de Bordeaux et d’Aquitaine sont installés dans la région depuis plus de deux millénaires. Quel est leur attachement à la région ?

Pierre Lévy, Délégué régional du CRIF Est : « Ce n’est pas une minorité certes agissante qui doit mettre en péril les fondements de la République… »

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19 Mai 2004
Question : 127 tombes du cimetière juif de Herrlisheim (Haut-Rhin), ont été découvertes souillées par des inscriptions néo-nazies et antisémites le vendredi 30 avril 2004. Puis, une vingtaine de tombes du cimetière catholique de Niederhaslach (Bas-Rhin) ont été recouvertes d'inscriptions, pour l'essentiel des croix gammées, dans la nuit du samedi 1er mai au dimanche 2 mai, Enfin, le vendredi 7 mai, le monument érigé dans le cimetière de Fleury-Devant-Douaumont (Meuse) à la mémoire des combattants juifs morts pendant la bataille de Verdun a été profané avec des inscriptions néo-nazies. S’agit-il selon vous d’une véritable hémorragie ? N’y a t-il pas un terreau particulier dans l’Est de la France ? Enfin, est-ce par ailleurs une nouveauté ?

Yonathan Arfi, Président de l’UEJF : « A l’UEJF, nous sommes convaincus que nous pouvons être pleinement juifs et pleinement Français, et nous disons même d’autant plus juifs que nous sommes Français, d’autant plus Français que nous sommes juifs. »

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27 Novembre 2003
Question : Du 7 au 11 novembre, l’Union des Etudiants Juifs de France a réuni à Strasbourg sa convention nationale, intitulée « Les Enfants de la République », sur le thème de la lutte contre le communautarisme. Plus de 300 étudiants, venus de toute la France ont débattu en présence de représentants de mouvements de jeunesse politiques (UMP Jeunes, UDF jeunes, MJS, SOS Racisme,…) autour des thèmes du communautarisme, de la laïcité et de la lutte contre l’extrémisme. Pourquoi avez-vous choisi de débattre de ces thèmes ?

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