Editoriaux du président

Editorial du président
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Publié le 6 Mars 2012

Reportage à Netzarim, quelle vérité?

Le 30 septembre 2000 la voix solennelle de Charles Enderlin, commentant un reportage filmé au carrefour de Netzarim, dans l'enclave de Gaza, déclarait, images à l'appui, que l'enfant et l'adulte qui tentaient de se protéger devant un mur avaient été, le premier, tué, et le second, le père, gravement blessé, par des tirs venus des positions israéliennes. Le reportage, distribué gratuitement, a fait le tour du monde et a eu un impact extraordinaire. On ne compte pas les timbres, les rues et les places du nom de Mohammed al-Durah dans le monde musulman. Israël en a jusqu'à aujourd'hui été stigmatisé comme un tueur d'enfants, avec des allusions au juif éternel, meurtrier de Jésus et amateur de crimes rituels. Daniel Pearl a été égorgé devant la photo de l'enfant martyr.

Editorial du président
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Publié le 1 Mars 2012

La conférence de Doha

Le 27 février 2012 s'est achevée à Doha une Conférence internationale sur Al Qods occupée dont les medias ont peu parlé et dont Hélène Keller Lind a fait un remarquable résumé. 

Editorial du président
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Publié le 27 Février 2012

Un portrait de Charles Enderlin

Laurent Zecchini a tracé dans le Monde, daté du dimanche 26 février / lundi 27 fevrier 2012, un portrait objectif de Charles Enderlin. Nul n’ignore la position que le CRIF a prise vis-à-vis de l’affaire Al Dura et que j’ai résumée dans mon interview personnelle dans cet article.

Editorial du président
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Publié le 21 Février 2012

Annulation du colloque de Paris VIII sur l’apartheid

L’annulation par le Président de l’Université Paris VIII du colloque «Des nouvelles approches sociologiques, historiques et juridiques à l'appel au boycott international : Israël : un État d’apartheid ?» prévu les 27 et 28 février 2012, est tout simplement conforme à la Loi. Cette année, Paris VIII a accepté un colloque exclusivement politique, à une voix, pour appuyer la campagne de boycott contre Israël (campagne dite BDS, illégale au sens des articles 225-1 et 225-2 du Code Pénal et des articles 23 et 24 de la loi du 29 juillet 1881) et pour se poser doctement la question : Israël : un état d’apartheid ? Le point d’interrogation n’est ici qu’un point d’hypocrisie.

Editorial du président
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Publié le 11 Février 2012

Le CRIF est depuis toujours aux cotés de la famille Zeitouni

Ceci est le mail qui a été envoyé le 8 février 2012 au matin en réponse au mail qui m'avait été adressé dans la nuit par M. Roy Peled, compagnon de Lee Zeitouni. Le 8 février était le jour du diner du CRIF. J'insiste sur le fait que le mail de M. Peled fut le premier, et le seul, contact que la famille Zeitouni a établi avec moi pendant tout son séjour à Paris. Je les avais pourtant rencontrés avec une délégation du CRIF à l'occasion de la manifestation organisée le 8 décembre 2011 à Tel Aviv. Au cours de cette très émouvante manifestation, j'avais dit publiquement que malheureusement il n'y aurait aucune chance pour que la France accepte d'extrader les deux auteurs. C'est exactement ce qu'a dit le Président de la République au cours du diner du CRIF. Si le ministère de la justice israélien ou la famille déposait une plainte à la justice française, les deux responsables de la mort de Lee Zeitouni seraient immédiatement arrêtés. Pourquoi ne déposent-ils pas cette plainte?  Pourquoi certains les entretiennent dans l'illusion qu'on peut faire "pression" sur la France et en particulier sur le Président de la République française, alors la France est un pays de droit et de séparation de pouvoirs? Je le comprends encore moins. On n'a pas le droit de bercer d'espoirs fallacieux une famille si durement atteinte, laisser croire que la France protège les coupables et que l'establishment juif français est complice. J'ai été parmi les premiers à avoir dit sous toutes les formes et à tous mes interlocuteurs, notamment les pouvoirs publics, le dégoût que m'inspirait l'attitude des deux auteurs de cet acte. Mais en tant que Président du Crif, responsable d'un diner où une interpellation publique du Président de la République sous forme d'esclandre parfaitement inutile rejaillirait lourdement et de façon durable sur l'ensemble de la communauté juive, je me devais de prendre mes responsabilités. Je l'ai fait. L'émotion, oui, le populisme émotionnel non. 

Editorial du président
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Publié le 8 Février 2012

Les déclarations de Serge Letchimy

L’insinuation suivant laquelle la formule utilisée par Claude Guéant « toutes les civilisations ne se valent pas » ramène aux camps de concentration, à l’esclavagisme et au nazisme relève de l’insulte par « reductio ad hitlerum » et de la pensée par amalgames, qui est un ersatz de la pensée.

Editorial du président
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Publié le 30 Janvier 2012

Marine Le Pen valse à Vienne

La fête à laquelle a participé Marine Le Pen entourée de quelques ténors parmi les plus extrêmes du populisme européen, comme les chefs du Vlaamsbelag flamand et du parti nationaliste suédois, restera probablement l’écho de Marine à la phrase célèbre de son père Jean Marie Le Pen sur le «détail»; c’est le 27 janvier 2012, journée internationale de l’Holocauste, savoureux détail, que Marine a participé à la soirée de bal organisée au Palais de la Hofburg à Vienne, par la Fraternité Nationale Allemande (Vienne, jusqu’à nouvel ordre est en Autriche, mais la fraternité se veut partie du Volk allemand…).

Editorial du président
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Publié le 27 Janvier 2012

Ahmadinejad vote Le Pen

Le bruit court que certains membres de la communauté juive vont voter pour Marine Le Pen. Cette intention nous parait choquante pour de nombreuses raisons. 

Editorial du président
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Publié le 24 Janvier 2012

A la recherche du «gharqad»

 

Le 9 janvier 2012, le grand Mufti de Jérusalem, Muhammad Ahmad Hussein a prononcé lors d’une réunion publique tenue à Jérusalem Est pour commémorer le 47e anniversaire de la fondation du Fatah, un bref discours que le Think Tank « Palestinian Media Watch », auquel il faut rendre hommage, a porté à notre connaissance. Ce discours de trois minutes est à retenir.

Editorial du président
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Publié le 24 Janvier 2012

L’accord sur l’Iran

 

L’accord sur l’Iran, validé à l’unanimité par les Ministres des Affaires Etrangères des 27 pays européens est d’une importance exceptionnelle. Il associe un embargo sur les exportations pétrolières de l’Iran et à un gel des actifs de la Banque centrale iranienne; les transactions possibles se réduiraient à des  contrats limités soumis à des contrôles stricts, par exemple en matière alimentaire et dans le domaine humanitaire. La banque commerciale Tajarat, par où transitent de nombreuses transactions financières, ne pourrait également plus exercer ses activités dans l’Union Européenne, et l’entité administrant le port de Bander Abbas par où transite une partie importante du pétrole iranien serait également soumise à embargo.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Le jour où Théo Klein a invité le Président au dîner du CRIF

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31 Janvier 2008
« Je suis né dans le chaudron, je m’y sens bien ; je n’en suis pas sorti, et je me suis toujours senti juif » a déclaré Théo Klein à la newsletter du CRIF.

Yves Ternon* : «Au cours du génocide rwandais aucune distinction n‘a été faite par les tueurs entre hommes et femmes et adultes ou enfants»

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28 Janvier 2008
Question : Yves Ternon vous êtes historien des génocides et membre de la commission d’enquête sur le rôle de la France au Rwanda. Vous avez notamment publié L’Etat criminel. Les génocides du 20e siècle (Seuil, 1995) et Guerres et Génocides au 20e siècle (Odile Jacob, 2007). Vous participez au premier rendez-vous des Entretiens de Bordeaux organisé par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine et le Centre Yavné, sur « Les enfants de la guerre. Réparer l’irréparable ? ». Avant toute chose, pourriez-vous nous rappeler très brièvement ce qu’a été le génocide rwandais ?

Nathalie Zajde* : «La majeure partie des travaux sur les victimes de la Shoah et leurs descendants ne mentionnent pas leur identité. Comme si le fait d’être Juif était un artifice, et n’avait aucune influence…»

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28 Janvier 2008
Question : Nathalie Zajde, vous êtes Maître de conférences de Psychologie Clinique et pathologique à l'Université de Paris 8 et vous participez au premier rendez-vous des Entretiens de Bordeaux organisé le 31 janvier 2008, à Bordeaux, par le Conseil représentatif des Institutions juives de France (CRIF Sud-Ouest Aquitaine) et le Centre Yavné, sur « Les enfants de la guerre. Réparer l’irréparable ? ». En 1991, vous avez fait dans l'UFR de psychologie de l'Université de Paris 8 Saint-Denis, des groupes de paroles d'enfants de survivants de la Shoah. De quoi s’agissait-il ? Et pourquoi un groupe d'ethnopsychiatrie pour les enfants de survivants de la Shoah?

Tobie Nathan* : «Les enfants soldats, à mes yeux, sont des actions de guerre en eux-mêmes»

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23 Janvier 2008
Question : Vous êtes Conseiller de Coopération et d'Action Culturelle près l'Ambassade de France en Israël depuis le 1er septembre 2004. Vous devriez participer au premier rendez-vous des Entretiens de Bordeaux organisé par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine et le Centre Yavné, sur « Les enfants de la guerre. Réparer l’irréparable ? ». Dans de très belle pages de la revue de psychanalyse, Filigrane, à l’automne 2007, (« Une clinique de l’étranger », entretien avec Cécile Marotte), vous racontez des moments de votre enfance. Vous êtes né en Égypte d'une famille juive égyptienne. Je retiens ce fort beau passage : « Et donc lorsque les vieux vieillissent... comment on les enterre, où sont les cimetières, où sont les endroits où l'on pourra retrouver la succession des morts, suivre l’évolution des choses et des gens depuis les temps. En vérité, dans le pays d'exil, tout cela est tellement impossible que cela devient une tragédie silencieuse. Ce que l’on constate, c’est une adaptation de surface durant les premières années. Mais bientôt, ça bascule et la vie devient problématique. Et puis un jour, il est nécessaire de rattraper… C’est un peu comme cela qu’a été mon exil. Je l'ai vécu en France, je l'ai vécu de manière très intense. Au début, entre neuf ans et 18 ans, j'étais un môme parfaitement adapté... J'apprenais très bien à l'école, tout allait très bien d’ailleurs… et c'est à 18 ans quand arrive l’âge où l’on devient soi-même... » Vous expliquez par la suite que vous cherchiez un chemin pour faire quelque chose de votre vie, « mais sans perdre le fond.» En 1969, vous rencontrez le psychanalyste et l’anthropologue franco-américain d'origine juive Georges Devereux Expliquez-nous…

Hervé Rehby* : «L’exemple des Justes donne à réfléchir sur le principe de responsabilité, sur le rapport à l’Autre»

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22 Janvier 2008
Question : Hervé Rehby, vous êtes le directeur éditorial de la brochure de 64 pages (que nous reproduisons ci-après en format PDF) : « Connus ou inconnus mais Justes », publiée par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine. Pourquoi convient-il d’enseigner, d’écrire ou d’honorer les Justes parmi les Nations d’Aquitaine ou d’ailleurs ?

Hellen Kaufmann* : «Transmettre ces trésors d’humanité que sont les Justes est un devoir absolu»

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21 Janvier 2008
Question : Vous avez été la rédactrice de la brochure de 64 pages (que nous reproduisons ci-après en format PDF) : « Connus ou inconnus mais Justes », publiée par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine. Ce travail rend hommage à chacun des 225 Justes récompensés à ce jour en Aquitaine. Quelles ont été vos sources, la méthodologie utilisée et comment ce projet a-t-il évolué ?

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