Le CRIF en action

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Publié le 2 Mai 2014

Décès du pédagogue israélien Reuven Feuerstein

Le CRIF a appris avec tristesse la disparition du Professeur Reuven Feuerstein, décédé mardi 28 avril à l’âge de 92 ans.

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Publié le 2 Mai 2014

Vidéo : 71ème anniversaire du Ghetto de Varsovie - discours de Roger Cukierman, Président du CRIF

Vous pouvez écouter ou réécouter ce discours ci-dessous.

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Publié le 2 Mai 2014

Le CRIF rencontre des intellectuels

Le CRIF porte une attention particulière aux relations avec les intellectuels. C’est dans ce cadre que, sous l’impulsion de Roger Cukierman, l’institution a créé une nouvelle structure ou composante intitulée « Think Thank », dirigée par Marc Knobel. Cette composante est chargée de recevoir, de dialoguer et/ou d’auditionner des intellectuels et/ou des membres de la société civile avec le souci constant d’entendre leur point de vue et de comprendre leur expertise. Le Think Thank est donc un lieu de réflexion et d’échanges, un laboratoire d’idées regroupant des experts, souvent dans le domaine de la lutte contre l’antisémitisme, mais pas exclusivement.

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Publié le 29 Avril 2014

Le CRIF rencontre une délégation de députés Israéliens

A l'invitation de l'ambassadeur d'Israël en France, Yossi Gal, Francis Kalifat, Vice Président du CRIF a rencontré une délégation de députés israéliens venus s'informer de la situation de la communauté juive de France. Antisémitisme, Alyah et éducation juive ont fait l'objet d'un large débat.

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Publié le 29 Avril 2014

Cérémonie à la synagogue Copernic

Gil Taieb, vice-Président du CRIF, à participé, lundi 28 avril 2014, à une cérémonie du Yom Hashoah à la synagogue de la rue Copernic. Une cérémonie digne, pleine de sens et d'émotion sous la houlette du président Jean-François Bensahel. Un hommage a été rendu à toutes les victimes de la haine en présence de l'ambassadeur du Rwanda et d'un représentant arménien. 

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Publié le 29 Avril 2014

Yom Hashoah

Par Robert Ejnes

Dimanche 27 avril 2014, jour de Yom Hashoah, au Mémorial de la Shoah, la foule était au rendez-vous pour célébrer le Yom Hashoah. Cette cérémonie annuelle est organisée en partenariat par le MJLF, le Mémorial de la Shoah, les FFDJF, et le Consistoire de France.

La cérémonie a débuté par le témoignage de M. Laurent Goldberg, 91 ans, qui a raconté avec émotion son expérience pendant les années de Guerre, en France, en Espagne et dans la fameuse 2ème DB. 

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Publié le 29 Avril 2014

Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation

Par Claude Hampel

Dimanche 27 avril 2014

Depuis 1954, la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation se tient le dernier dimanche d’avril. Comme chaque année, des cérémonies officielles ont été organisées partout en France. À Paris, un hommage a été rendu au Mémorial de la Shoah et au Mémorial des martyrs de la déportation dans l’Ile de la Cité. La commémoration s’est terminée par le ravivage de la flamme sous l’Arc de triomphe. Il s’est agi en ce jour de rendre hommage à tous les déportés sans distinction d’appartenance religieuse ou politique. Il est à rappeler que près de 76.000 Juifs de France ont été déportés. 

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Publié le 28 Avril 2014

Le CRIF a participé aux rencontres du Congrès Juif Européen en Israël

Par Yonathan Arfi, vice-Président du CRIF

Le CRIF a participé mercredi 23 et jeudi 24 avril 2014 à une réunion de l'exécutif élargi du Congrès Juif Européen, à Tel-Aviv. Yonathan Arfi, vice-Président du CRIF, y a notamment présenté aux différents représentants du judaïsme européen présents les enjeux et défis soulevés par la montée du Front National. La délégation du Congrès Juif Européen a par ailleurs rencontré lors de ce voyage Lars Faaborg-Andersen, à la tête de la délégation de l'Union européenne en Israël, Yaïr Lapid, Ministre des Finances de l'Etat d'Israël, Benny Gantz, chef d'Etat major, Zeev Elkin, vice-Ministre des Affaires Etrangères ainsi que Yuli Edelstein, Président de la Knesset.

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Publié le 25 Avril 2014

Commémoration du 99ème anniversaire du génocide arménien

Chaque mois d'avril, des commémorations du génocide arménien sont organisées partout en France. À l’occasion de son 99ème anniversaire et comme les années précédentes à Paris, la cérémonie avait lieu devant le monument Komitas, Place du Canada.

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Publié le 25 Avril 2014

Discours de Roger Cukierman, Président du CRIF, prononcé à l'occasion de la commémoration de la révolte du ghetto de Varsovie

Jeudi 24 avril 2014, a eu lieu au Mémorial de la Shoah à Paris, à l’initiative de la Commission du Souvenir du CRIF, présidée par M. Claude Hampel, la cérémonie annuelle de commémoration de la révolte du ghetto de Varsovie, en présence du Président du CRIF Roger Cukierman, accompagné de son Directeur éxécutif Robert Ejnes, des Ambassadeurs d’Israël et de Pologne, Yossi Gal et Tomasz Orłowski, du Président du FSJU Ariel Goldmann, du Président de l’UEJF, Sacha Reingewirtz, de Zvi Tal, Ministre plénipotentiaire près l'ambassade d'Israël à Paris, des représentants des rescapés du ghetto de Varsovie et des associations. Ci-après le discours du Président du CRIF.

Les combattants des ghettos se sont levés, sachant que leur combat était désespéré, mais fiers d’être Juifs. Ils ont surgi de la nuit, du fond du puits, de la mort, pour nous montrer à nous leurs enfants, qu’il y a toujours de l’espoir quand on a le courage de dire non. Ils étaient les annonciateurs de la création de l’Etat  d’Israël si longtemps espéré. C’est l’exemple de leur courage qui a guidé les pas des fondateurs de l’Etat d’Israël. 

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Eliane Klein, déléguée du CRIF Ouest centre : « Malheureusement, il me semble qu’une certaine logique règne dans des milieux enseignants imprégnés par une culture « tiers-mondiste », marquée par la culpabilisation de l’occident par rapport à la colonisati

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13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

Arié Bensemhoun, Président du CRIF Midi Languedoc : « Il faut savoir occuper le terrain intelligemment… en faisant vivre le débat auprès et avec tous ceux qui y sont ouverts, dans les associations, les milieux politiques et les universitaires »

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22 Juin 2004
Question : Vous êtes le Président d’une importante délégation régionale (du CRIF), celle du Midi-Languedoc. En quoi cette délégation se distingue-t-elle selon vous ? Et comment expliquez-vous que les Juifs Toulousains notamment soient si actifs ?

Albert Roche, Président du CRIF Bordeaux-Aquitaine : « Juifs et Musulmans peuvent s’entendre, se respecter et s’estimer »

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04 Juin 2004
Question : Depuis le mois d’octobre 2003, vous êtes le tout nouveau Président du CRIF Bordeaux – Aquitaine, et vous succédez ainsi à David Berdugo. Les Juifs de Bordeaux et d’Aquitaine sont installés dans la région depuis plus de deux millénaires. Quel est leur attachement à la région ?

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