Le CRIF en action

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Publié le 24 Octobre 2014

Le CRIF reçoit Jean-Marc Roirant

Jean-Marc Roirant, Secrétaire général de la Ligue de l'Enseignement, a été reçu le 22 octobre 2014 par le Président du CRIF, Roger Cukierman,  accompagné de Jean-Pierre Allali, Président de la Commission des Relations avec les ONG, les syndicats et le monde associatif.

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Publié le 23 Octobre 2014

Avec les Amis du CRIF, venez rencontrer Antoine Sfeir, le 5 novembre prochain!

Les Amis du CRIF ont le plaisir de vous inviter à une rencontre avec :

Antoine Sfeir, Directeur des Cahiers de l’Orient,

Président de l’Ileri (Institut Libre des Etudes des relations Internationales)

sur le thême "Des printemps arabes aux hivers islamistes ?"

animée par Paul Nahon, Journaliste

Cette soirée aura lieu mercredi 5 novembre 2014 de 19h30 à 21h30 (début de la conférence à 19h45 précises) dans les salons de l'hôtel Intercontinental Le Grand, 2 rue Scribe, 75009 Paris (métro Opéra).

L'évènement est ouvert à tous sur inscription; l'entrée est gratuite pour les adhérents aux Amis du CRIF et payante (20€) pour les autres.

Pour vous inscrire à la soirée, cliquez ici :

Eventbrite - Rencontre avec Luc Ferry

Vous avez également la possibilité d'adhérer en ligne maintenant aux Amis du CRIF en cliquant ICI et de bénéficier ainsi d'une entrée gratuite pour tous les évènements de l'association en 2014.

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Publié le 20 Octobre 2014

Roger Cukierman mis en examen le 20 octobre 2014

Le Président du CRIF réagit à sa mise en examen, ce jour, sur plainte de Dieudonné Mblala Mbala pour diffamation. 

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Publié le 15 Octobre 2014

Le CRIF félicite les Prix Nobel Jean Tirole et Patrick Modiano

Le CRIF adresse ses félicitations à Jean Tirole, le Président de la Toulouse School of Economics qui a reçu lundi 13 octobre 2014 le Prix Nobel d'économie, ainsi qu’à Patrick Modiano, récompensé par le prix Nobel de littérature 2014.

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Publié le 15 Octobre 2014

Roger Cukierman reçu par les Eclaireurs Israelites de France sous la Souccah

Les EI avaient convié Roger Cukierman, Président du CRIF, et Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, à échanger devant un public très nombreux réuni sous la Souccah. Roger Cukierman a exposé le rôle et les actions du CRIF. Il a ensuite dialogué avec le Grand Rabbin de France et les jeunes cadres des EI. Cet échange a montré la vivacité intellectuelle et la volonté d'engagement formidable des jeunes EI.

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Publié le 14 Octobre 2014

Anne Hidalgo au CRIF : «Paris et la communauté juive ont une longue histoire commune»

Devant plus de 250 personnes, Anne Hidalgo, Maire de Paris, a répondu à l'invitation des Amis du CRIF, dans le cadre d'une conférence-débat animée par Yves Thréard, Directeur adjoint de la rédaction du Figaro. Elle a rappelé le lien d'amitié fort et profond qui l'unit de longue date à la communauté juive. 

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Publié le 14 Octobre 2014

Repas fraternel à Sarcelles

À l’initiative de Gil Taieb, Vice-Président du CRIF et du Grand Rabbin Laurent Berros, un repas fraternel a été organisé sous la Souccah de la grande synagogue de Sarcelles. Étaient présents des représentants des communautés musulmane et chrétienne, les élus et représentants des corps d'Etat.

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Publié le 8 Octobre 2014

Le CRIF répond présent à l’appel du CCAF et du CSCI

Plusieurs centaines de manifestants ont répondu à l’appel du Collectif Chrétien d'Action Fraternelle (CCAF), et du Comité de Soutien aux Chrétiens d'Irak (CSCI), mardi 7 octobre 2014, devant l’Assemblée nationale pour dénoncer la frilosité de la communauté internationale face à l'avancée de l’État Islamique. Le CRIF était représenté par Gil Taieb, vice6Président, qui à  cette occasion a pris la parole.

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Publié le 8 Octobre 2014

Le CRIF choqué par la suspension du jumelage de Lille avec Safed

Le Président du CRIF, Roger Cukierman a adressé, le 8 octobre 2014, une lettre à Martine Aubry, Maire de Lille, exprimant sa profonde indignation : « La communauté juive est choquée par votre décision de rompre le jumelage de Lille avec une ville israélienne. C’est une décision qui correspond à une attitude haineuse à l’égard du peuple israélien, car ni votre ville partenaire, ni le peuple israélien ne sont responsables de la politique du gouvernement israélien. »

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Publié le 8 Octobre 2014

Save the date : 5e Convention nationale du CRIF

Dimanche 16 novembre 2014

9h30 – 19h30

Salon Cap 15 (13, quai de Grenelle 75015 Paris, Métro Bir Hakeim)

Ensemble,

Luttons contre l’antisémitisme et construisons l’avenir des Juifs de France,

Débattons des malaises français et renouvelons le vivre ensemble,

Analysons les défits du Monde et bâtissons l’Europe de demain.

Une journée de rencontres et de réflexions.

Eventbrite - Rencontre avec Luc Ferry

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Saada : l’antisionisme doit être combattu par égard pour les valeurs françaises

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21 Juillet 2009
Daniel Saada, a occupé à l’Ambassade d’Israël plusieurs fonctions au cours de ces deux dernières années : il a assuré l’intérim du Ministre plénipotentiaire et dirigé le service politique. Il a coordonné la visite d’Etat du président Peres en mars 2008, puis accompagné l’organisation des festivités du 60ème Anniversaire organisées au Trocadéro à Paris en mai 2008. Ces derniers mois, il a assuré la direction du Service d’Information. Avant son retour en Israël, il dresse un bilan de son séjour parisien.

André Nadjar au CRIF : La laïcité en perte de vitesse

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21 Juillet 2009
André Nadjar, Vous venez d'être élu président du BBF. Cette organisation est l'une des associations juives les plus anciennes du monde. Que comptez-vous faire pour qu'elle réponde à la modernité du XXIème siècle ?

Quatre regards croisés sur une situation explosive et une tyrannie stalinienne : la Corée du Nord !

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17 Juillet 2009
Avec les réponses de Jean-Michel Quillardet, Fabien Taieb, Jacky Mamou, Jacques Jacubert.

Sept Regards croisés sur une tragédie et une honte : une personne sur six dans le monde souffre de la faim !

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16 Juillet 2009
Avec les réponses de Pierre Shapira, Jean-Philippe Moinet, Gaston Kelman, Arié Bensemhoun, Raphaël Draï, Dinah Azoulay, Laurent Duguet.

Frédéric Encel, maître de conférences à Sciences-Po Paris : «Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais en Iran à l'affrontement…»

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26 Juin 2009
Question : Dans la crise iranienne, qu’est-ce qui sépare Moussavi et Ahmadinejad ?

Réponse : la forme seulement. Les deux hommes sont des apparatchiks de la république islamique, Moussavi l'étant même plus et depuis plus longtemps ! Mais, parfois un changement de forme implique - ou laisse permettre du moins - un changement de fond. Qu’on se souvienne, toute proposition gardée et en dépit d'un contexte fort différent, d'un Gorbatchev en Union soviétique.

Question : Mohammed Khatami a bénéficié de l’appui d’Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, lui-même ancien président de la république (1989-1997). Il semble aujourd'hui être une cible pour l'actuel régime. Pourquoi?

Réponse : Parce que c'est un pragmatique. Rafsandjani est prêt à discuter avec les Russes et les occidentaux, car il comprend les rapports de force, et il sait qu'il vaut mieux obtenir des avantages technologiques (nucléaire civil), diplomatiques (rôle au détroit d’Ormuz, en Afghanistan…) et économiques (fin des sanctions) considérables et renoncer à une course au nucléaire militaire qui risque d'apporter ni l'un ni l'autre en cas de guerre.

Question : L’affrontement Moussavi-Ahmadinejad a débouché sur une lutte entre le guide, Ali Khamenei et la seule personnalité susceptible, au sein des institutions, de s’élever contre lui, l’ayatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani. Quelle est la position d'Ali Khamenei ?

Réponse : En fait, la position qu'il n'a jamais quittée : celle du plus rigoriste et fanatique gardien du temple et du dogme. Or en principe, cette posture est discrète au sein de la république islamique. Son intervention massive et décisive dans l'arène, en l'espèce en faveur d'une gigantesque tricherie électorale, est sans précédent. En même temps, elle le décrédibilise, y comprit au sein des instances religieuses, et fait par contrecoup d'Ahmadinejad un véritable pantin.

Question : Que traduit la crise actuelle?

Réponse : Une crispation du régime. Souvent la révolution dévore ses propres enfants, en commençant par les plus modérés, ou en l'occurrence les moins fanatiques d'entre eux. Puis tombe le régime tout entier, un jour ou l'autre. Le problème pour les voisins et le monde, c'est que pendant ce temps les centrifugeuses tournent... les Etats-Unis, Israël, les états arabes sunnites, ne peuvent se permettre d'attendre la chute du régime pour agir contre la menace nucléaire, qu'Ahmadinejad brandira dans les toutes prochaines années. J’ai toujours dit qu'il fallait attendre le scrutin du 12 juin car il illustrerait la volonté du guide suprême. Hélas, elle est claire aujourd'hui. Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais à l'affrontement...

Michel Taubmann, journaliste, rédacteur en chef du Meilleur du Monde : «Nous sommes tous des démocrates iraniens !»

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26 Juin 2009
La revue Le Meilleur des mondes et la Confédération étudiante organisent le lundi 29 juin à 18 heures (mairie du 13ème arrondissement de Paris - 1, place d'Italie) un grand colloque : « Iran, le choix démocratique », avec le soutien du CRIF, parmi de nombreuses autres organisations et personnalités, et avec la présence d’Akbar Atri, leader du mouvement étudiant en 1999 et 2003, fondateur de l’organisation étudiante pour la démocratie et les droits de l’homme ; Ladan Boroumand, directrice de la Fondation pour la promotion des droits de l’homme et de la démocratie en Iran ; Chahla Chafiq, sociologue et féministe ; Chahdortt Djavan, écrivain et féministe ; Setâre Enayatzadeh, universitaire ; Prince Reza Pahlavi ; Mohsen Sazegara, fondateur des Gardiens de la Révolution, puis animateur du mouvement réformateur jusqu’en 2003 (1). Qu’attendez-vous de ce colloque ?
Réponse : Je crois qu’il est très important que pour la première fois depuis la révolution islamique, les anciens adversaires ou leurs enfants, je pense notamment à Mohsen Sazegara qui, en 1979, jeune étudiant révolutionnaire, était au côté de Khomeiny, à Neauphle-le-Château et à Reza Pahlavi, fils du Shah d’Iran, chassé du pouvoir par la Révolution islamique. Mohsen Sazegara a été l’un des fondateurs des Gardiens de la Révolution, terrible organisation politico-militaire, qui est encore aujourd’hui, l’un des derniers soutiens du régime.
Reza Pahlavi, lui, se consacre depuis trente ans, seul et sans moyen, car il est abandonné de tous, à instaurer la démocratie dans son pays. Chacun de son côté, Mohsen Sazegara et Reza Pahlavi, ont fait un bout du chemin, ont connu des remises en question et des souffrances. Mohsen Sazegara après avoir occupé de hautes fonctions dans la République Islamique est devenu un leader du mouvement réformateur. Il l’a payé de plusieurs mois de prison, et de tortures physiques et morales. Ces deux hommes se retrouvent aujourd’hui pour soutenir la révolte du peuple iranien et ils sont tous les deux à la fois pour la démocratie et la laïcité. On peut en dire autant de tous les Iraniens qui seront à la tribune. Je pense notamment aux femmes comme Chahdortt Djavan, Chahla Chafiq et Ladan Boroumand, qui, en tant que femmes, furent les premières victimes de l’obscurantisme religieux.

La situation en Iran est grave. Que traduit la crise actuelle ? Peut-on parler de situation prérévolutionnaire ?
Réponse : Cette situation n’est absolument pas surprenante pour ceux qui, comme moi, suivent les événements en Iran, depuis plusieurs années. Nous avons tous relevé un décalage croissant entre une société civile aspirant à la démocratie et l’assouplissement à la disparition des contraintes religieuses imposées par le système.
Je vous rappelle que le livre d’entretiens que j’ai publié avec Reza Pahlavi s’appelle « L’heure du choix », (Ed. Denoël, février 2009, 17 euros), ce qui signifiait clairement que pour lui, la question de la démocratie se posait à court terme pour l’Iran. Ce titre a suscité beaucoup de sarcasmes à l’époque. Il y a encore quelques semaines, des observateurs vantaient la solidité du régime iranien et louaient ses capacités à organiser des élections démocratiques. Ce qui est clair, c’est que nous sommes confrontés à deux crises. La première oppose une grande partie de la société iranienne au pouvoir en place et la deuxième est interne au pouvoir. La jonction entre une partie de l’appareil religieux, politique et militaire et les protestataires entrainera à terme une crise qui débouchera non pas sur une réforme mais sur un dépassement de la République islamique. Il est très significatif d’ailleurs de constater qu’un homme comme Moussavi, ancien Premier ministre de Khamenei et de Khomeiny (entre 1981 et 89) dans la période la plus répressive du régime se trouve aujourd’hui emporté bien loin de ses intentions initiales dans un affrontement avec le régime dont il est issu.

La jeune Neda, qui a été tuée d’une balle en pleine poitrine et dont le film de sa mort fait le tour du monde sur le web, est-elle devenue le symbole même de la résistance en Iran ?
Réponse : Les images terribles de ce carnage, de cet acharnement brutal et inhumain sur cette jeune fille symbolise la réalité de la République islamique. Dans le livre que je publie très bientôt chez Denoël (« Histoire secrète de la révolution iranienne »), avec mon ami l’intellectuel iranien Ramin Parhan, nous montrons avec des documents inédits que dès le premier jour, la révolution islamique s’est distinguée par sa brutalité, sa cruauté, et la haine de tous ceux qui était différent et notamment les femmes. Ce fut une révolution contre les femmes et il est assez malheureusement logique que cette révolution qui a commencé contre les femmes se termine par le massacre d’une jeune femme sans défense. Toutefois, le symbole de la nouvelle révolution démocratique dont nous voyons les prémices actuellement, ce sont ces beaux visages de femmes iraniennes, qui enlèvent leur voile et droit dans les yeux défient les Ayatollahs obscurantistes et leurs miliciens barbares. Ce sont ces visages de femmes dévoilées iraniennes qui sont aujourd’hui non seulement l’espoir de l’Iran mais l’espoir de toux ceux qui pensent -à l’encontre des partisans de la guerre des civilisations- que les valeurs de la déclaration de 1948 des Droits de l’Homme, que l’égalité des hommes et des femmes, que la séparation du politique et du religieux, ne sont pas les produits de l’impérialisme occidental, mais sont les valeurs de l’Humanité toute entière.

Propos recueillis par Marc Knobel

Photo (Michel Taubmann) : D.R.

Note :
1) Pour des raisons de place et de sécurité: Inscription obligatoire à cette adresse email avant le 26 juin: m.taubmann@free.fr

Michel Taubmann est également l’auteur de « La bombe et le Coran, une bibliographie de Mahmoud Ahmadinejad », Ed. du moment, 2008, 19 euros 95.

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