Le CRIF en action

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Publié le 25 Mars 2014

Message d’un « Ami du CRIF », après la projection de « 24 jours » d’Alexandra Arcady

Stéphane Sultan a publié ce texte dans le journal des Amis du CRIF sur Facebook

« J’ai assisté à la projection en avant-première DE 24 JOURS, film poignant, au-delà du crime c'est une véritable réflexion sur notre société. Comment notre société peut-elle accoucher d'une génération de jeunes dont certains n'ont plus conscience des limites, ne voient plus l'autre comme un être humain. Comment peut-on vivre 24 jours à proximité d'un homme qui souffre et ne pas avoir suffisamment d'humanité pour lui venir en aide. Quand Alexandre Arcady nous a fait part des difficultés qu'il a eues pour tourner ce film, j'ai reconnu la bêtise de notre intellectualisme ambiant, au nom de la lutte contre le communautarisme on préfère ignorer et enterrer des atrocités. Qui a dit que M. Fofana représentait la totalité de la communauté africaine en France?

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Publié le 25 Mars 2014

Charles Villeneuve reçu par les Amis du CRIF le 12 mars 2014

Grand succès de Charles Villeneuve qui s'est exprimé devant plus de 200 personnes. Il est longuement revenu sur son expérience en tant que grand reporter auprès de l'armée israélienne. Il a évoqué de nombreuses anecdotes impliquant Ariel Sharon et des membres éminents de Tsahal. Il a également parlé de son expérience en tant qu'ancien directeur de l'information sur Europe 1 et a donné son point de vue sur la situation politique française et internationale actuelle.

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Publié le 24 Mars 2014

Agression antisémite à Paris

Selon le Parisien et le Point du 21 mars 2014, et selon le Maire de Paris qui a condamné cette agression dans un communiqué, un homme de 59 ans a déposé plainte, samedi 21 mars, pour agression antisémite, affirmant avoir été insulté et frappé, jeudi 20 mars à Paris, par trois hommes, qui lui auraient dessiné une croix gammée sur la poitrine. Le Président du CRIF, Roger Cukierman, est en contact avec la Préfecture de Police de Paris et la victime.

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Publié le 24 Mars 2014

Rassemblement républicain à Lyon le 19 mars

C’est sur la place des Jacobins, au cœur de la capitale des Gaules, qu’à l’initiative du CRIF Rhône-Alpes, a été organisé le mercredi 19 mars 2014, en continu de 18h à 19h30, un allumage de bougies symbolique et républicain.  En souvenir des victimes de Montauban et Toulouse, pour dire « non à l’antisémitisme, à la haine, au racisme », pour dire  « oui à la fraternité républicaine », ce sont  près de 600 personnes qui sont venues, de manière ininterrompue, manifester leur solidarité. 

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Publié le 21 Mars 2014

Discours de l’Ambassadeur d’Israël en France Yossi Gal, lors de la cérémonie de commémoration des victimes de Mohamed Merah à Toulouse

Publié par Cool Israel le 20 mars 2014

Ce soir nous saluons la présence des familles des victimes de Montauban et Toulouse, pour lesquelles le monde s'est écroulé il y a deux ans, mais qui ont quand même su garder l'espoir et la foi. Foi en la modération, foi en la tolérance, et surtout, foi en la fidélité aux valeurs de la République française, valeurs que nous partageons tous. Je salue les dirigeants du CRIF et de la communauté juive de Toulouse pour leur attitude courageuse envers ceux qui attisent le feu de la violence. 

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Publié le 21 Mars 2014

Allocution de Jérôme Culioli, Président du CRIF Sud-Est, le 19 mars 2014

Je souhaite commencer mes propos en rappelant que ce rassemblement est celui de la fraternité républicaine. Initié par le CRIF, au niveau national, il se tient au même moment à Paris, Place du Trocadéro, à Toulouse, à Bordeaux et à Lyon. La date choisie pour ces rassemblements n’est bien entendu pas anodine : le 19 mars 2012, avaient lieu les assassinats commis à Toulouse et Montauban par Mohammed Merah. Nous avons donc souhaité rassembler toutes les associations et la société civile ce mercredi 19 mars 2014 « Contre l'antisémitisme et pour la fraternité républicaine".

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Publié le 21 Mars 2014

Jérôme Culioli : « Voilà à quoi mène la banalisation... »

Article publié dans Nice Matin le 20 mars 2014

Ne jamais banaliser… « Il faut se poser la question de savoir pourquoi on crie encore: "Juif dehors, la France n’est pas à toi !" Voilà à quoi mène la banalisation... » Tout est dit dans les propos de Jérôme Culioli. 

Le Président du Conseil représentatif des institutions juives de France région Sud-Est organisait mercredi 19 mars 2014 à Nice, une manifestation contre l'antisémitisme et pour la fraternité républicaine. La même qui se tenait à Paris, Bordeaux, Lyon, Toulouse. Toulouse, où il y a deux ans, des attentats meurtriers fauchaient des vies innocentes dans une école juive. La mobilisation niçoise, qui s'est tenue sur le parvis du symbolique palais de Justice, a réuni les représentants de toutes les religions, du monde politique, associatif... 

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Publié le 21 Mars 2014

Cérémonie du 19 mars à Tours

Article publié dans la Nouvelle République le 20 mars 2014

Mercredi 19 mars 2014, à la synagogue de Tours, rue Parmentier, une quarantaine de membres de la communauté juive de Tours se retrouvait pour une cérémonie en hommage aux victimes. Au premier rang, Elsa Pépin-Anglade, sous-préfète, directrice de cabinet du préfet, assistait à cet hommage, en compagnie d'Adrien Lenoir, représentant le Président du conseil général, de Claude Greff, députée, et d'Arlette Bosch, adjointe au maire de Tours. Avant les prières, le Président de la communauté juive de Touraine, Paul Lévy, rappelait que les actes antisémites ont augmenté de 45 % l'an dernier selon le ministère de l'Intérieur et citait le Président François Hollande : « Chaque fois qu'un juif est insulté, c'est un outrage à tout notre pays. » Paul Lévy insistait en conclusion : « En Touraine, il règne une grande tolérance, un dialogue fécond entre les différentes religions et les différents groupes de pensées. La Touraine est une terre laïque respectueuse des différences »… Lire la suite.

Source: http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2014/03/21/Hommage-aux-victimes-de-Toulouse-1838807

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Publié le 21 Mars 2014

Le CRIF Rhône-Alpes a rendu hommage aux victimes de Toulouse

Article d’Hélène Schmitt publié dans la Tribune de Lyon le 20 mars 2014

« La haine, ça suffit » : c'est le message qu'on pouvait lire mercredi 19 mars 2014 sur des pancartes brandies lors de la cérémonie organisée par le CRIF Rhône-Alpes (Conseil représentatif des institutions juives de France) sur la Place des Jacobins (Lyon 2e). Deux ans jour pour jour après les assassinats de Toulouse et Montauban commis par Mohamed Merah, faisant sept victimes dont trois enfants, et suite aux slogans antisémites prononcés fin janvier lors du "Jour de colère" à Paris, le CRIF a souhaité lancer un appel au rassemblement pour la fraternité républicaine et contre l’antisémitisme. Selon Nicole Bornstein, Présidente du CRIF Rhône Alpes, "la communauté juive est inquiète face à ces mouvements de haine". "Nous souhaitons en ce jour faire passer un message républicain fort de solidarité contre toutes les formes de racisme", a poursuivi Nicole Bornstein.

Source: http://www.tribunedelyon.fr/index.php?actualite/societe/41908-le-CRIF-rhone-alpes-a-rendu-hommage-aux-victimes-de-toulouse

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Publié le 21 Mars 2014

Jean-Marc Ayrault à Toulouse: 'Le gouvernement est déterminé à combattre sans relâche les actes racistes et antisémites'

Article de Joseph Byron publié sur European Jewish Press le 21 mars 2014

Deux ans après la tuerie de Toulouse, le Premier ministre français a affirmé la détermination de son gouvernement à combattre ‘’sans relâche’’ les actes racistes et antisémites alors que le Ministre de l’Intérieur Manuel Valls appelait à ‘’être lucide’, à ‘’réfléchir’’ et à ‘’résister’’ face à l’antisémitisme. Le 19 mars 2012, Mohamed Merah, qui avait déjà assassiné trois militaires à Montauban, a tué trois enfants et un adulte juifs devant l’école Ozar Hatorah de Toulouse. S’exprimant lors d’une cérémonie à Toulouse organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), M. Ayrault a déclaré : ‘’Deux ans après ces attentats, l'heure est toujours au recueillement, à l'union et au souvenir, mais elle est aussi à l'action’’. ‘’Car à travers les quatre juifs et les trois soldats assassinés par Mohame Merah, c'est la République qui a été attaquée’’, a déclaré le chef du gouvernement, venu exprimer ‘’l'affection et la solidarité de la nation tout entière’’ aux victimes et à leurs proches.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

André Nadjar au CRIF : La laïcité en perte de vitesse

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21 Juillet 2009
André Nadjar, Vous venez d'être élu président du BBF. Cette organisation est l'une des associations juives les plus anciennes du monde. Que comptez-vous faire pour qu'elle réponde à la modernité du XXIème siècle ?

Quatre regards croisés sur une situation explosive et une tyrannie stalinienne : la Corée du Nord !

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17 Juillet 2009
Avec les réponses de Jean-Michel Quillardet, Fabien Taieb, Jacky Mamou, Jacques Jacubert.

Sept Regards croisés sur une tragédie et une honte : une personne sur six dans le monde souffre de la faim !

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16 Juillet 2009
Avec les réponses de Pierre Shapira, Jean-Philippe Moinet, Gaston Kelman, Arié Bensemhoun, Raphaël Draï, Dinah Azoulay, Laurent Duguet.

Frédéric Encel, maître de conférences à Sciences-Po Paris : «Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais en Iran à l'affrontement…»

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26 Juin 2009
Question : Dans la crise iranienne, qu’est-ce qui sépare Moussavi et Ahmadinejad ?

Réponse : la forme seulement. Les deux hommes sont des apparatchiks de la république islamique, Moussavi l'étant même plus et depuis plus longtemps ! Mais, parfois un changement de forme implique - ou laisse permettre du moins - un changement de fond. Qu’on se souvienne, toute proposition gardée et en dépit d'un contexte fort différent, d'un Gorbatchev en Union soviétique.

Question : Mohammed Khatami a bénéficié de l’appui d’Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, lui-même ancien président de la république (1989-1997). Il semble aujourd'hui être une cible pour l'actuel régime. Pourquoi?

Réponse : Parce que c'est un pragmatique. Rafsandjani est prêt à discuter avec les Russes et les occidentaux, car il comprend les rapports de force, et il sait qu'il vaut mieux obtenir des avantages technologiques (nucléaire civil), diplomatiques (rôle au détroit d’Ormuz, en Afghanistan…) et économiques (fin des sanctions) considérables et renoncer à une course au nucléaire militaire qui risque d'apporter ni l'un ni l'autre en cas de guerre.

Question : L’affrontement Moussavi-Ahmadinejad a débouché sur une lutte entre le guide, Ali Khamenei et la seule personnalité susceptible, au sein des institutions, de s’élever contre lui, l’ayatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani. Quelle est la position d'Ali Khamenei ?

Réponse : En fait, la position qu'il n'a jamais quittée : celle du plus rigoriste et fanatique gardien du temple et du dogme. Or en principe, cette posture est discrète au sein de la république islamique. Son intervention massive et décisive dans l'arène, en l'espèce en faveur d'une gigantesque tricherie électorale, est sans précédent. En même temps, elle le décrédibilise, y comprit au sein des instances religieuses, et fait par contrecoup d'Ahmadinejad un véritable pantin.

Question : Que traduit la crise actuelle?

Réponse : Une crispation du régime. Souvent la révolution dévore ses propres enfants, en commençant par les plus modérés, ou en l'occurrence les moins fanatiques d'entre eux. Puis tombe le régime tout entier, un jour ou l'autre. Le problème pour les voisins et le monde, c'est que pendant ce temps les centrifugeuses tournent... les Etats-Unis, Israël, les états arabes sunnites, ne peuvent se permettre d'attendre la chute du régime pour agir contre la menace nucléaire, qu'Ahmadinejad brandira dans les toutes prochaines années. J’ai toujours dit qu'il fallait attendre le scrutin du 12 juin car il illustrerait la volonté du guide suprême. Hélas, elle est claire aujourd'hui. Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais à l'affrontement...

Michel Taubmann, journaliste, rédacteur en chef du Meilleur du Monde : «Nous sommes tous des démocrates iraniens !»

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26 Juin 2009
La revue Le Meilleur des mondes et la Confédération étudiante organisent le lundi 29 juin à 18 heures (mairie du 13ème arrondissement de Paris - 1, place d'Italie) un grand colloque : « Iran, le choix démocratique », avec le soutien du CRIF, parmi de nombreuses autres organisations et personnalités, et avec la présence d’Akbar Atri, leader du mouvement étudiant en 1999 et 2003, fondateur de l’organisation étudiante pour la démocratie et les droits de l’homme ; Ladan Boroumand, directrice de la Fondation pour la promotion des droits de l’homme et de la démocratie en Iran ; Chahla Chafiq, sociologue et féministe ; Chahdortt Djavan, écrivain et féministe ; Setâre Enayatzadeh, universitaire ; Prince Reza Pahlavi ; Mohsen Sazegara, fondateur des Gardiens de la Révolution, puis animateur du mouvement réformateur jusqu’en 2003 (1). Qu’attendez-vous de ce colloque ?
Réponse : Je crois qu’il est très important que pour la première fois depuis la révolution islamique, les anciens adversaires ou leurs enfants, je pense notamment à Mohsen Sazegara qui, en 1979, jeune étudiant révolutionnaire, était au côté de Khomeiny, à Neauphle-le-Château et à Reza Pahlavi, fils du Shah d’Iran, chassé du pouvoir par la Révolution islamique. Mohsen Sazegara a été l’un des fondateurs des Gardiens de la Révolution, terrible organisation politico-militaire, qui est encore aujourd’hui, l’un des derniers soutiens du régime.
Reza Pahlavi, lui, se consacre depuis trente ans, seul et sans moyen, car il est abandonné de tous, à instaurer la démocratie dans son pays. Chacun de son côté, Mohsen Sazegara et Reza Pahlavi, ont fait un bout du chemin, ont connu des remises en question et des souffrances. Mohsen Sazegara après avoir occupé de hautes fonctions dans la République Islamique est devenu un leader du mouvement réformateur. Il l’a payé de plusieurs mois de prison, et de tortures physiques et morales. Ces deux hommes se retrouvent aujourd’hui pour soutenir la révolte du peuple iranien et ils sont tous les deux à la fois pour la démocratie et la laïcité. On peut en dire autant de tous les Iraniens qui seront à la tribune. Je pense notamment aux femmes comme Chahdortt Djavan, Chahla Chafiq et Ladan Boroumand, qui, en tant que femmes, furent les premières victimes de l’obscurantisme religieux.

La situation en Iran est grave. Que traduit la crise actuelle ? Peut-on parler de situation prérévolutionnaire ?
Réponse : Cette situation n’est absolument pas surprenante pour ceux qui, comme moi, suivent les événements en Iran, depuis plusieurs années. Nous avons tous relevé un décalage croissant entre une société civile aspirant à la démocratie et l’assouplissement à la disparition des contraintes religieuses imposées par le système.
Je vous rappelle que le livre d’entretiens que j’ai publié avec Reza Pahlavi s’appelle « L’heure du choix », (Ed. Denoël, février 2009, 17 euros), ce qui signifiait clairement que pour lui, la question de la démocratie se posait à court terme pour l’Iran. Ce titre a suscité beaucoup de sarcasmes à l’époque. Il y a encore quelques semaines, des observateurs vantaient la solidité du régime iranien et louaient ses capacités à organiser des élections démocratiques. Ce qui est clair, c’est que nous sommes confrontés à deux crises. La première oppose une grande partie de la société iranienne au pouvoir en place et la deuxième est interne au pouvoir. La jonction entre une partie de l’appareil religieux, politique et militaire et les protestataires entrainera à terme une crise qui débouchera non pas sur une réforme mais sur un dépassement de la République islamique. Il est très significatif d’ailleurs de constater qu’un homme comme Moussavi, ancien Premier ministre de Khamenei et de Khomeiny (entre 1981 et 89) dans la période la plus répressive du régime se trouve aujourd’hui emporté bien loin de ses intentions initiales dans un affrontement avec le régime dont il est issu.

La jeune Neda, qui a été tuée d’une balle en pleine poitrine et dont le film de sa mort fait le tour du monde sur le web, est-elle devenue le symbole même de la résistance en Iran ?
Réponse : Les images terribles de ce carnage, de cet acharnement brutal et inhumain sur cette jeune fille symbolise la réalité de la République islamique. Dans le livre que je publie très bientôt chez Denoël (« Histoire secrète de la révolution iranienne »), avec mon ami l’intellectuel iranien Ramin Parhan, nous montrons avec des documents inédits que dès le premier jour, la révolution islamique s’est distinguée par sa brutalité, sa cruauté, et la haine de tous ceux qui était différent et notamment les femmes. Ce fut une révolution contre les femmes et il est assez malheureusement logique que cette révolution qui a commencé contre les femmes se termine par le massacre d’une jeune femme sans défense. Toutefois, le symbole de la nouvelle révolution démocratique dont nous voyons les prémices actuellement, ce sont ces beaux visages de femmes iraniennes, qui enlèvent leur voile et droit dans les yeux défient les Ayatollahs obscurantistes et leurs miliciens barbares. Ce sont ces visages de femmes dévoilées iraniennes qui sont aujourd’hui non seulement l’espoir de l’Iran mais l’espoir de toux ceux qui pensent -à l’encontre des partisans de la guerre des civilisations- que les valeurs de la déclaration de 1948 des Droits de l’Homme, que l’égalité des hommes et des femmes, que la séparation du politique et du religieux, ne sont pas les produits de l’impérialisme occidental, mais sont les valeurs de l’Humanité toute entière.

Propos recueillis par Marc Knobel

Photo (Michel Taubmann) : D.R.

Note :
1) Pour des raisons de place et de sécurité: Inscription obligatoire à cette adresse email avant le 26 juin: m.taubmann@free.fr

Michel Taubmann est également l’auteur de « La bombe et le Coran, une bibliographie de Mahmoud Ahmadinejad », Ed. du moment, 2008, 19 euros 95.

Elie Korchia, Président du Conseil des Communautés Juives des Hauts de Seine, délégué du CRIF pour le 92 : Tous pour Shalit !

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22 Juin 2009
Question : Il y a trois ans de cela, le jeune franco-israélien était kidnappé dans la bande de Gaza. Depuis, il est depuis sans que l’on sache ce qu’il est devenu. Que vous inspire ce fait tragique ? Et, pourquoi vous mobilisez-vous pour sa libération ?
Réponse : le sort d’un otage ne saurait laisser indifférent. Guilad Shalit est depuis plus de 1000 jours dans des conditions que l’on peut imaginer, particulièrement difficiles. Bien évidemment, la communauté juive dans son ensemble est attentive et inquiète du sort de ce franco-israélien. Il m’apparaît important, alors que nous dépassons la troisième année de sa détention (jeudi 25 juin 2006), que des villes du département des Hauts-de-Seine puissent se mobiliser, dans un même élan solidaire pour la libération de cet otage, et dans le prolongement du discours et des annonces précédemment faites par le Président de la république.

Question : Estimez-vous que votre département saura se mobiliser pour le jeune Guilad ?
Réponse : Je vous rappelle que j’ai sollicité un certain nombre d’élus sur cette question dès après mon élection dans les communautés juives des Hauts-de-Seine (15 mars 2009). J’ai eu le plaisir de recevoir un écho très positif quant à cette démarche et je me suis rendu compte que le département des Hauts-de-Seine pouvait à nouveau jouer un rôle moteur, pour ne pas dire pilote, dans un engagement pour la libération de Guilad Shalit. C’est ainsi qu’à l’occasion de la grande soirée de gala qui a réuni toutes les communautés juives des Hauts-de-Seine -le 17 juin 2009, au Haras de Jardy (Marne la coquette)- que j’ai annoncé que sept villes du département ont accepté d’apposer ce jeudi 25 juin 2009, le portrait de Guilad dans leur mairie. J’en profite aussi pour remercier de son soutien l’association « Soutien Français à Guilad Shalit, qui nous a aidé à délivrer les portraits de Guilad dans les différentes mairies et, plus largement, tous ceux qui dans le milieu associatif, politique ou communautaire sont engagés dans ce combat.

Question : Pourriez-vous nous dire quelles sont les villes du département qui vous suivent à l’heure actuelle dans cette démarche citoyenne ?
Réponse : En quelques jours, dans la préparation de la journée, certaines villes se sont mobilisées rapidement : Boulogne Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Medon, La Garenne Colombes, Puteaux, Neuilly sur Seine, Suresnes.

Question : Pourriez-vous me donner un exemple plus particulier ?
Réponse : Oui, tout à fait. Si l’engagement des différentes villes est d’apposer le portrait de Guilad dans la journée du jeudi 25 juin, je tiens à remarquer que ce même jour, à la mairie d’Issy-les-Moulineaux, André Santini, maire de la ville, organisera une cérémonie conséquente autour de cet événement, et en présence de nombreux élus.

Question : D’autres villes du département se joindront-elles prochainement à cette initiative ?
Réponse : J’espère vivement que ce projet -qui devient réalité- pourra être partagé prochainement dans d’autres villes car le soutien exprimé pour la libération d’un otage dépasse largement tous les clivages politiques ou partisans.

Question : Souhaitez-vous que cette action suscite un engouement dans d’autres départements et que seriez-vous prêts à faire en ce sens ?
Réponse : Je suis à l’entière disposition de tous les responsables communautaires tant en Ile-de-France que dans les régions, pour faire en sorte que cette expérience serve de modèle et puisse être dupliquée ailleurs.

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