Le CRIF en action

Le CRIF en action
|
Publié le 6 Août 2014

Le Président du CRIF écrit au Président de la République

Roger Cukierman, dans un courrier adressé le 5 aout à François Hollande, a alerté le Président de la République sur l'utilisation des termes "carnage" et "massacre" pour qualifier les opérations de l'armée Israélienne à Gaza.

Le caractère disproportionné de ces termes a suscité de l'incompréhension et une vive émotion chez les Juifs français.

Roger Cukierman estime que le Président de la République et le Ministre des Affaires étrangères ne tiennent pas compte des exactions commises par le Hamas sur la population palestinienne de Gaza, utilisée comme bouclier humain dans des écoles et des hôpitaux ou sont stockés armes et missiles.

Ils ne tiennent pas compte des enlèvements et des assassinats de civils israéliens, ni des tunnels creusés pour tuer, ni des milliers de missiles lancés sur la population israélienne depuis 10 ans par les terroristes du Hamas.

Le CRIF en action
|
Publié le 1 Août 2014

7 000 personnes pour faire entendre une autre voix en France

7 000 personnes se sont mobilisées hier soir à l'appel du CRIF et des principales associations juives de France (FSJU, Consistoire, UEJF, Bnai Brith, UPJF, BNVCA, Connec'sion, Centre Simon Wiesenthal...)  pour faire entendre leur solidarité avec l'Etat d'Israël engagé depuis plus de 3 semaines dans une guerre contre le terrorisme du Hamas.

Ce rassemblement sans incident a, par sa dignité même, rappelé qu'on peut en France exprimer ses convictions et ses solidarités internationales sans violence, à la différence des manifestations en faveur du Hamas des derniers week-ends, marquées par les violences contre les Juifs et les forces de l'ordre.

Le rassemblement a notamment été marqué par une émouvante minute de silence à la mémoire de toutes les victimes, alors que résonnait au loin une sirène en écho à celles qui en Israël pousse en quelques secondes, à chaque tirs de roquette du Hamas, la population dans les abris.

Un hommage a également été rendu aux soldats israéliens morts dans ce conflit, dont les noms et âges ont été rappelés.

Le Grand rabbin de France, Haïm Korsia, a ensuite lu la "prière pour la République" avant que la foule n'entonne avec émotion et ferveur les hymnes israéliens et français, la Hatikvah et la Marseillaise.

Ensemble, nous avons démontré qu'une autre voix, celle de la solidarité à la fois avec la société civile israélienne qui vit sous la menace des missiles et avec les civils palestiniens otages du Hamas, pouvait être entendue.

Cette voix, c'est celle de tous les Français, qui savent ce qu'Israël et la France partagent comme engagements et valeurs communes.

Le CRIF salue enfin le travail des forces de l'ordre mobilisées pour ce rassemblement.

Le CRIF en action
|
Publié le 31 Juillet 2014

Roger Cukierman avant le Grand Rassemblement de Soutien à Israël

Vous pouvez visioner cette vidéo ci-dessous.

Le CRIF en action
|
Publié le 31 Juillet 2014

« Il y a au sein de la communauté juive de France une émotion naturelle d’inquiétude pour la société civile israélienne »

Yonathan Arfi était aussi sur RCF, ce jeudi 31 juillet à 7h30.

Vous pouvez écouter ou réécouter cet entretien (minute 03 :55) en cliquant ICI.

Le CRIF en action
|
Publié le 31 Juillet 2014

« Le CRIF ne se détermine pas en fonction d’alliances, mais en fonction des valeurs républicaines »

Yonathan Arfi, vice-Président du CRIF, est intervenu, mercredi 30 juillet 2014, dans l’émission BFM Story d’Alain Marschall.

Le CRIF en action
|
Publié le 31 Juillet 2014

« On ne peut pas imaginer un pays qui accepterait que sa population soit bombardée sans réagir »

Le Président du CRIF était également interviewé, ce jeudi 31 juillet 2014, sur Judaïques FM.

Vous pouvez écouter ou réécouter cet entretien en cliquant ICI.

Le CRIF en action
|
Publié le 31 Juillet 2014

« Israël a le droit et le devoir de se défendre contre le terrorisme »

Pour le Président du CRIF, la manifestation organisée ce jeudi 31 juillet 2014 est essentielle pour « dire stop aux missiles qui tombent sans cesse sur Israël ». « Si le Luxembourg envoyait des roquettes sur la France, pensez-vous que cette dernière ne réagirait pas ? », insiste Roger Cukierman. « On veut exprimer au peuple israélien toute notre solidarité et notre compréhension », ajoute-t-il.

Le CRIF en action
|
Publié le 31 Juillet 2014

« Les Juifs ont le droit de manifester sans violence »

Le Président du CRIF, Roger Cukierman, était l’invité de Fabien Crombé dans le Grand Journal de la matinée RMC, ce jeudi 31 juillet 2014. 

Le CRIF en action
|
Publié le 30 Juillet 2014

« L'antisémitisme n'est pas passager »

Yonathan Arfi, vice-Président du CRIF, était l’invité de la journaliste Sigalit Navon dans l’émission « Cinq questions à » sur Akadem. Vous pouvez voir ou revoir cet entretien ci-dessous.

Le CRIF en action
|
Publié le 29 Juillet 2014

Crash du vol Ouagadougou-Alger d’Air Algérie

Le CRIF présente ses condoléances aux familles des victimes du crash d’Air Algérie

Le CRIF s’associe à la peine des proches qui ont perdu un être cher et les assure de sa sympathie dans cette douloureuse épreuve.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Albert Roche, Président du CRIF de Bordeaux – Aquitaine : «Les Bordelais sont très fiers de nos champions de football !»

|
02 Juin 2009
Question : Bordeaux a reconquis le titre de champion de France 2009 de football, au nez et à la barbe de l’OM et, à Bordeaux, près de 25.000 supporteurs se sont rassemblés place des Quinconces pour assister à la remise de la coupe. Vous êtes content?

Hommage a la famille Metzler

|
28 Mai 2009
Il y a quelques années, le docteur Bruno Halioua, historien et secrétaire général de l’AMIF, association membre du CRIF, a attiré l’attention des autorités de la région Poitou-Charente sur la tragédie terrible de la famille Metzler.

Raphaël Haddad, président de l’UEJF: les organisations non-gouvernementales ont bien fait d’aller à Genève

|
25 Mai 2009
A la suite de l’émission de France 2 à laquelle vous avez pris part, 19 avocats de la défense du « gang des barbares » ont dénoncé des « atteintes graves à la présomption d’innocence et à l’indépendance de la justice ». Qu’en pensez-vous ?

Ces accusations me semblent bien lourdes au regard d’une émission qui a fait le choix d’un vrai débat de fond sur le procès des ravisseurs d’Ilan Halimi ! Je crois qu’il ne faut pas se laisser impressionner par les cris d’orfraies. Tout ce qui permettra à ce procès d’être l’occasion d’un débat public sur ce que cette tragédie révèle comme malaise dans notre société doit être encouragé.

Un procès doit-il avoir un rôle pédagogique ?

La loi, comme la sanction ont parfois une fonction pédagogique. Elles viennent rappeler les limites fixées par l’ensemble des citoyens pour continuer à vivre-ensemble. Cette dimension est essentielle pour le procès d’un acte antisémite aussi grave, qui s’inscrit dans les milliers d’autres commis sur notre territoire depuis le début des années 2000.

Vous avez fait le clown à Genève pour dénoncer « le cirque » du Durban 2. En fin de compte, quel est le bilan de cette réunion ? Que répondez-vous à ceux qui disent qu’il ne fallait pas aller à Genève ?

Le bilan de ce sommet pose une question lourde à tous les militants des droits de l’homme. Un chef d’état raciste et ne cachant pas ses volontés d’extermination a ouvert les débats d’une conférence mondiale contre le racisme, tandis qu’une organisation antiraciste reconnue en a été expulsée. Par ces faits, je crains que le conseil des droits de l’homme de l’ONU ait signé l’inversion des valeurs humanistes qu’il est censé défendre, et le succès des pays les plus méprisants des droits de l’homme. Pour cette raison, une réforme de la gouvernance de cet organe m’apparait indispensable et urgente. Je regrette que la France ait participée à cette conférence, parce qu’elle y a ainsi conféré une part de légitimité. Mais à ceux qui prétendent qu’il ne fallait pas que les ONG se rendent à Genève, je réponds que le meilleur endroit au monde pour dénoncer la mascarade de Durban 2 était sans aucun doute à quelques mètres du Président iranien.

Vous avez été invité à la réunion annuelle de l’American Jewish Committee. Quelle est la perception qu’ont les Juifs américains de la situation des Juifs en France ?

J’ai été très marqué par cette rencontre annuelle, qui a réuni 700 personnes pendant trois jours autour d’ateliers thématiques, de grandes conférences. Les juifs américains sont très soucieux de la situation des Juifs de France, et relativement inquiets devant les 350 actes antisémites qui ont été commis sur notre territoire pendant qu’Israël faisait la guerre au Hamas. Pour ma part, je reviens de cette réunion confortée dans l’idée qu’à l’image de ce que nous faisons dans les collèges avec le programme Coexist (www.coexist.fr) ou de notre engagement aux côtés d’associations de quartiers, c’est en construisant des ponts avec d’autres populations que nous pourrons garantir l’avenir des Juifs de France.

Pensez-vous qu’une organisation comme l’UEJF peut critiquer le gouvernement israélien ou doit être inconditionnellement alignée sur les positions des dirigeants israéliens, quels qu’ils soient ?

Il faut soutenir inconditionnellement le droit à l’existence de l’état d’Israël et ne jamais manquer une occasion de promouvoir la paix.

Alec Borenstein : les couleurs de Tel-Aviv

|
20 Mai 2009
A l’occasion du centenaire de Tel-Aviv, Hagalleria (45 rue Crozatier 75012 Paris) expose jusqu’au 6 juin des peintures d’Alec Borenstein sur le thème : « Alec : Tel-Aviv à vif ».

Pourquoi avoir choisi Tel-Aviv comme lieu privilégié de votre peinture ?

Tel Aviv est un des thèmes privilégiés dans ma peinture (il y en a d'autres comme :Freud, les citrons, les nappes à carreaux ..), mais Tel Aviv n'est pas le lieu de ma peinture! C'est là peut-être l'originalité d'une œuvre qui oscille entre un réalisme très sévère et un certain onirisme.
Car c'est dans mon atelier parisien dans sa lumière grise que je peins Tel Aviv, inondée d'une lumière jaune et de couleurs vibrantes. Comme l'a écrit le poète Yéhuda Halévi : "Mon cœur est en Orient, mais je suis aux confins de l'Occident".

Vous avez une nostalgie particulière pour la rue de votre enfance, la rue Mapu. Pourquoi ?

C'est la rue où j'ai grandi. Elle conserve des souvenirs d'une enfance idéalisée par le temps qui passe ...Dans une de mes toiles, je me revoie enfant dessinant la rue Mapu, dans une autre, "Le cheval rouge», la maison violette -l'ancien hôtel Bristol-est reconstituée d'après un de mes dessins d'enfance.
La rue Mapu porte en elle la quintessence de ce qu'est Tel Aviv pour moi : ses maisons de style Bauhaus, ses petites cours, le soleil ardent et la mer à quelques pas.

Tel-Aviv a 100 ans. Quel est votre regard de citoyen et de peintre sur cette ville ?

Je dirai que je suis heureux de constater les efforts faits pour préserver, au moins au cœur de la ville, le caractère particulier de Tel Aviv : les proportions humaines de ses maisons à trois ou quatre étages entre lesquelles poussent des ficus, des arbustes et des palmiers.
En 100 ans, la petite bourgade est devenue une véritable métropole, avec une activité économique et culturelle d'une grande capitale en miniature... Mais ma peinture s'attache surtout à son charme le plus authentique.

Jacques Jacubert, président du B’nai Brith France: mon bilan

|
20 Mai 2009
Jacques Jacubert, vous aviez été élu président du Bnai Brith France en 2007.
Votre successeur - Ils sont deux à briguer votre place - sera élu le 14 juin prochain.
Vous avez donc décidé de ne pas vous représenter. Deux ans, n’est-ce pas trop court pour obtenir des résultats tangibles ?

Alain Belhassen, président du CRIF Sud Est : «le dialogue avec les musulmans est indispensable»

|
15 Mai 2009
Alain Benlhassen, vous avez tenu une réunion du CRIF élargie Sud Est le 14 mai à Nice. A cette occasion les militants ont entendu un exposé de Bernard Kanovitch, membre du comité directeur et co-président de la commission du CRIF de relations avec les musulmans. Quel a été le sens de l’intervention de Bernard Kanovitch ?

Cette réunion a précédé la cérémonie officielle de Yom Haatsmaout organisée par la Mairie de Nice, en présence du député maire Christian Estrosi, du président du conseil général, Eric Ciotti, du Consul général d’Israël à Marseille, Mme Simona Frankel et de l’Ambassadeur d’Israël Daniel Shek. A cette occasion, Bernard Kanovitch a représenté le CRIF national. Il a abordé différents points, il a aussi rappelé le rôle des institutions faisant allusion au travail qui est entrepris par le CRIF Sud Est avec les autorités politiques administratives et religieuses.

Lors de cet exposé est-ce que Bernard Kanovitch a parlé du dialogue entre les musulmans et juifs ?

Oui, il a été question de la relation avec les musulmans malgré les difficultés actuelles, il a insisté sur le fait que c’est justement maintenant qu’il faut maintenir le contact avec nos interlocuteurs musulmans. Il est convaincu que ce dialogue devra reprendre comme avant avec des perspectives de relations et de paix entre les communautés.

De ce fait, dans votre délégation vous comptez maintenir et approfondir ce dialogue ?

Oui, particulièrement dans notre région où les tentatives de fédérations de diverses associations musulmanes se font jour. Nous pensons que ce dialogue est indispensable et nous sommes convaincus qu’il faut le maintenir. Dans ce cadre là, j’ai participé à la réception donnée en l’honneur de l’Ambassadeur de Tunisie pour le lancement de l’année de la Tunisie à Nice. Nous envisageons une action spécifique dans ce cadre-là.

Pages