Le CRIF en action

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Publié le 15 Septembre 2014

Le CRIF participe à la grande manifestation contre l'antisémitisme à Berlin

Une délégation du Crif a participé dimanche 14 septembre à la grande manifestation organisée par le Zentralrat, l'organisation représentative de la communauté juive en Allemagne.

Outre Dieter Graumann,  président du Zentralrat,  ont notamment pris la parole La chancelière allemande Angela Merkel ainsi que Ron Lauder, président du Congrès Juif Mondial.

Le président allemand Joachim Gauck était également présent à cette manifestation qui s'est tenue devant la porte de Brandenburg.

Angela Merkel a rappelé l'engagement absolu de l'Allemagne à lutter contre toute résurgence de l'antisémitisme.

 

Roger Cukierman, président du CRIF,  était accompagné de Paul Rechter, conseiller du président et Yonathan Arfi, vice-président du CRIF.

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Publié le 12 Septembre 2014

Le CRIF a reçu une délégation de futurs hauts fonctionnaires israéliens

Le CRIF a reçu dimanche 7 septembre une trentaine de futurs hauts fonctionnaires israéliens, actuellement en mission dans plusieurs pays européens. Cette délégation constitue la première promotion de Tzoarim, programme de haut niveau pour la formation des hauts fonctionnaires en France. L'échange a porté sur l'évolution de l'antisémitisme en France ainsi que les spécificités du modèle social français (laïcité, rapport aux communautés...).

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Publié le 12 Septembre 2014

Le CRIF rencontre le député australien Michael Danby

Une délégation de la commission des affaires internationales du CRIF a reçu jeudi 11 septembre Michael Danby, député travailliste australien et membre du "steering committee" du World Movement for Democracy (Mouvement mondial pour la démocratie). Egalement engagé au sein de la communauté juive australienne, notamment dans la région de Melbourne, Michael Danby a partagé avec le CRIF son inquiétude et ses analyses sur l'évolution récente de l'antisionisme et de l'antisémitisme en Australie. Les échanges ont en outre porté sur l'évolution de l'antisémitisme en Europe et en particulier en France, ainsi que sur les réponses que les sociétés démocratiques peuvent apporter face aux mouvements de radicalisation en leur sein.

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Publié le 9 Septembre 2014

Le CRIF à l’Ambassade d’Allemagne

Mardi 9 septembre 2014,  Francis Kalifat, vice Président du CRIF,  accompagné d'une délégation parmi qui Pascale Courtade, Chef du Bureau central des Cultes, Haim Korsia, Grand Rabbin de France, Maurice-Ruben Hayoun, Professeur, a rencontré l’Ambassadrice d’Allemagne, Susanne Wasum-Rainer. Cette entrevue fut l'occasion de faire un point sur la situation de la communauté juive de France, au regard des derniers évènements. Francis Kalifat a présenté un bilan de l’antisémitisme en France; l’augmentation significative du nombre de français Juifs faisant Alyah a également été évoquée.

Susanne Wasum-Rainer a souligné l’appel de la Chancelière allemande Angela Merkel à participer, le 14 septembre prochain à Berlin, à un grand rassemblement contre l’antisémitisme organisé par le Conseil Central des Juifs d’Allemagne et intitulé « Stand-up ! Jews hatred, never again ! » (« Levez-vous! La haine des juifs, plus jamais ! »). La Chancelière sera présente lors de cette manifestation. Francis Kalifat a évoqué, pour sa part, le prochain colloque du CRIF « Apaiser la société pour mieux vivre ensemble ? », qui se tiendra à l'espace Rachi le 17 septembre 2014.

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Publié le 8 Septembre 2014

Rencontre entre le CRIF et l’UFAT

Une délégation du CRIF, composée d’Arielle Schwab, membre du Comité directeur, de Karine Breslaw, Directrice de la Communication et Stéphanie Dassa, chargée de mission a rencontré Eugène Alain Daumas, le Président de l’Union Française des Association Tsiganes (UFAT), accompagné de son épouse Maria Daumas.

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Publié le 5 Septembre 2014

Colloque « Apaiser la société pour mieux vivre ensemble ? »

Vivre dans une société apaisée, où les différences de religion, de couleur, d’origine ne créent pas de conflit impose de redonner corps à notre société. Il faut donner du sens à la fraternité et impulser, encourager les initiatives pour mieux vivre ensemble, partager des expériences, des acquis, des réflexions et interroger les acteurs de terrain.

Dans ce but, le CRIF  organise une grande réflexion : «Apaiser la société pour

mieux vivre ensemble? »

Mercredi 17 septembre, à 17h30

A l’Espace Rachi, 39 rue Broca,
75005 Paris (Métro Censier Daubenton ou Les Gobelins),

Pour vous inscrire, cliquez ICI

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Publié le 4 Septembre 2014

Roger Cukierman commente les événements de l'été 2014

Roger Cukierman, Président du Crif, commente les événements de l'été 2014 : enlèvement des 3 jeunes puis conflit avec le Hamas en Israël, et recrudescence d'agressions et de propos antisémites en France.

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Publié le 3 Septembre 2014

Avec les Amis du CRIF, venez rencontrer Luc Ferry, le 23 septembre prochain!

Les Amis du Crif ont le plaisir de vous inviter à une rencontre avec :

Luc Ferry, Philosophe, ancien Ministre

sur le thème, "Les quatre formes d'antisémitismes"

 

Cette soirée aura lieu le mardi 23 septembre 2014 de 19h30 à 21h30 dans les salons de l'hôtel Intercontinental le Grand, 2 rue Scribe, 75009 Paris (métro Opéra).

 

L'évènement est ouvert à tous sur inscription; l'entrée est gratuite pour les adhérents aux Amis du CRIF et payante (20€) pour les autres.

 

Pour vous inscrire à la soirée, c'est par ici :

Eventbrite - Rencontre avec Luc Ferry

Vous avez également la possibilité d'adhérer en ligne maintenant aux Amis du CRIF en cliquant ICI et de bénéficier ainsi d'une entrée gratuite pour tous les évènements de l'association en 2014.

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Publié le 19 Août 2014

Le CRIF participe à la commémoration du 70ème anniversaire du soulèvement de la préfecture de police de Paris

 

Une commémoration a eu lieu ce matin à Paris, 70 ans jour pour jour après le soulèvement de la préfecture de Paris contre l'occupant allemand.

 

Dans la nuit du 19 août 1944, des policiers occupèrent la préfecture de Paris, arrêtèrent le préfet collaborateur Bussière. La préfecture fut ainsi le premier bâtiment public libéré à Paris et devint ensuite l'un des quartiers généraux des dirigeants de l'insurrection.

Manuel Valls, Premier Ministre a notamment rappelé le souvenir des 167 policiers morts pour la Libération de Paris. Il a également loué "les valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité" qu'"à notre tour nous avons la charge de défendre, de faire vivre et de transmettre". 

Il a enfin, au cours de son allocution, évoqué la rafle du Vel'Hiv, "où la France a perdu son honneur".

Ont également participé à cette commémoration Bernard Cazeneuve, Ministre de l'Intérieur et Anne Hidalgo, Maire de Paris.

Le CRIF était représenté par Yonathan Arfi, vice-président.

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Publié le 13 Août 2014

Au côté de toutes les victimes du terrorisme : Guy Benarousse, victime de l’attentat de la rue des rosiers, militant du vivre-ensemble

L’Association française des Victimes de Terrorisme (AfVT) a réuni 24 jeunes victimes de terrorisme, issues de France, d'Israël, d’Italie, du Maroc, d'Algérie, de Colombie, de la Fédération de Russie, de la République Démocratique du Congo et de Roumanie. A leurs côtés, Guy Benarousse, victime de l’attentat de la Rue des Rosiers, a vécu avec ces jeunes adultes âgés de 15 à 24 ans « une expérience unique au monde, un moment de paix, de tolérance et de partage, avec un encadrement d’une très grande qualité. »  

Inédit en France, le Projet Papillon  a été spécifiquement conçu par l’AfVT selon une démarche thérapeutique et multiculturelle. Guy Benarousse, ami de l’AfVT, a été invité pour accompagner les jeunes pour la journée de lancement qui a eu lieu le 7 aout à Paris.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Sept Regards croisés sur une tragédie et une honte : une personne sur six dans le monde souffre de la faim !

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16 Juillet 2009
Avec les réponses de Pierre Shapira, Jean-Philippe Moinet, Gaston Kelman, Arié Bensemhoun, Raphaël Draï, Dinah Azoulay, Laurent Duguet.

Frédéric Encel, maître de conférences à Sciences-Po Paris : «Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais en Iran à l'affrontement…»

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26 Juin 2009
Question : Dans la crise iranienne, qu’est-ce qui sépare Moussavi et Ahmadinejad ?

Réponse : la forme seulement. Les deux hommes sont des apparatchiks de la république islamique, Moussavi l'étant même plus et depuis plus longtemps ! Mais, parfois un changement de forme implique - ou laisse permettre du moins - un changement de fond. Qu’on se souvienne, toute proposition gardée et en dépit d'un contexte fort différent, d'un Gorbatchev en Union soviétique.

Question : Mohammed Khatami a bénéficié de l’appui d’Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, lui-même ancien président de la république (1989-1997). Il semble aujourd'hui être une cible pour l'actuel régime. Pourquoi?

Réponse : Parce que c'est un pragmatique. Rafsandjani est prêt à discuter avec les Russes et les occidentaux, car il comprend les rapports de force, et il sait qu'il vaut mieux obtenir des avantages technologiques (nucléaire civil), diplomatiques (rôle au détroit d’Ormuz, en Afghanistan…) et économiques (fin des sanctions) considérables et renoncer à une course au nucléaire militaire qui risque d'apporter ni l'un ni l'autre en cas de guerre.

Question : L’affrontement Moussavi-Ahmadinejad a débouché sur une lutte entre le guide, Ali Khamenei et la seule personnalité susceptible, au sein des institutions, de s’élever contre lui, l’ayatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani. Quelle est la position d'Ali Khamenei ?

Réponse : En fait, la position qu'il n'a jamais quittée : celle du plus rigoriste et fanatique gardien du temple et du dogme. Or en principe, cette posture est discrète au sein de la république islamique. Son intervention massive et décisive dans l'arène, en l'espèce en faveur d'une gigantesque tricherie électorale, est sans précédent. En même temps, elle le décrédibilise, y comprit au sein des instances religieuses, et fait par contrecoup d'Ahmadinejad un véritable pantin.

Question : Que traduit la crise actuelle?

Réponse : Une crispation du régime. Souvent la révolution dévore ses propres enfants, en commençant par les plus modérés, ou en l'occurrence les moins fanatiques d'entre eux. Puis tombe le régime tout entier, un jour ou l'autre. Le problème pour les voisins et le monde, c'est que pendant ce temps les centrifugeuses tournent... les Etats-Unis, Israël, les états arabes sunnites, ne peuvent se permettre d'attendre la chute du régime pour agir contre la menace nucléaire, qu'Ahmadinejad brandira dans les toutes prochaines années. J’ai toujours dit qu'il fallait attendre le scrutin du 12 juin car il illustrerait la volonté du guide suprême. Hélas, elle est claire aujourd'hui. Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais à l'affrontement...

Michel Taubmann, journaliste, rédacteur en chef du Meilleur du Monde : «Nous sommes tous des démocrates iraniens !»

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26 Juin 2009
La revue Le Meilleur des mondes et la Confédération étudiante organisent le lundi 29 juin à 18 heures (mairie du 13ème arrondissement de Paris - 1, place d'Italie) un grand colloque : « Iran, le choix démocratique », avec le soutien du CRIF, parmi de nombreuses autres organisations et personnalités, et avec la présence d’Akbar Atri, leader du mouvement étudiant en 1999 et 2003, fondateur de l’organisation étudiante pour la démocratie et les droits de l’homme ; Ladan Boroumand, directrice de la Fondation pour la promotion des droits de l’homme et de la démocratie en Iran ; Chahla Chafiq, sociologue et féministe ; Chahdortt Djavan, écrivain et féministe ; Setâre Enayatzadeh, universitaire ; Prince Reza Pahlavi ; Mohsen Sazegara, fondateur des Gardiens de la Révolution, puis animateur du mouvement réformateur jusqu’en 2003 (1). Qu’attendez-vous de ce colloque ?
Réponse : Je crois qu’il est très important que pour la première fois depuis la révolution islamique, les anciens adversaires ou leurs enfants, je pense notamment à Mohsen Sazegara qui, en 1979, jeune étudiant révolutionnaire, était au côté de Khomeiny, à Neauphle-le-Château et à Reza Pahlavi, fils du Shah d’Iran, chassé du pouvoir par la Révolution islamique. Mohsen Sazegara a été l’un des fondateurs des Gardiens de la Révolution, terrible organisation politico-militaire, qui est encore aujourd’hui, l’un des derniers soutiens du régime.
Reza Pahlavi, lui, se consacre depuis trente ans, seul et sans moyen, car il est abandonné de tous, à instaurer la démocratie dans son pays. Chacun de son côté, Mohsen Sazegara et Reza Pahlavi, ont fait un bout du chemin, ont connu des remises en question et des souffrances. Mohsen Sazegara après avoir occupé de hautes fonctions dans la République Islamique est devenu un leader du mouvement réformateur. Il l’a payé de plusieurs mois de prison, et de tortures physiques et morales. Ces deux hommes se retrouvent aujourd’hui pour soutenir la révolte du peuple iranien et ils sont tous les deux à la fois pour la démocratie et la laïcité. On peut en dire autant de tous les Iraniens qui seront à la tribune. Je pense notamment aux femmes comme Chahdortt Djavan, Chahla Chafiq et Ladan Boroumand, qui, en tant que femmes, furent les premières victimes de l’obscurantisme religieux.

La situation en Iran est grave. Que traduit la crise actuelle ? Peut-on parler de situation prérévolutionnaire ?
Réponse : Cette situation n’est absolument pas surprenante pour ceux qui, comme moi, suivent les événements en Iran, depuis plusieurs années. Nous avons tous relevé un décalage croissant entre une société civile aspirant à la démocratie et l’assouplissement à la disparition des contraintes religieuses imposées par le système.
Je vous rappelle que le livre d’entretiens que j’ai publié avec Reza Pahlavi s’appelle « L’heure du choix », (Ed. Denoël, février 2009, 17 euros), ce qui signifiait clairement que pour lui, la question de la démocratie se posait à court terme pour l’Iran. Ce titre a suscité beaucoup de sarcasmes à l’époque. Il y a encore quelques semaines, des observateurs vantaient la solidité du régime iranien et louaient ses capacités à organiser des élections démocratiques. Ce qui est clair, c’est que nous sommes confrontés à deux crises. La première oppose une grande partie de la société iranienne au pouvoir en place et la deuxième est interne au pouvoir. La jonction entre une partie de l’appareil religieux, politique et militaire et les protestataires entrainera à terme une crise qui débouchera non pas sur une réforme mais sur un dépassement de la République islamique. Il est très significatif d’ailleurs de constater qu’un homme comme Moussavi, ancien Premier ministre de Khamenei et de Khomeiny (entre 1981 et 89) dans la période la plus répressive du régime se trouve aujourd’hui emporté bien loin de ses intentions initiales dans un affrontement avec le régime dont il est issu.

La jeune Neda, qui a été tuée d’une balle en pleine poitrine et dont le film de sa mort fait le tour du monde sur le web, est-elle devenue le symbole même de la résistance en Iran ?
Réponse : Les images terribles de ce carnage, de cet acharnement brutal et inhumain sur cette jeune fille symbolise la réalité de la République islamique. Dans le livre que je publie très bientôt chez Denoël (« Histoire secrète de la révolution iranienne »), avec mon ami l’intellectuel iranien Ramin Parhan, nous montrons avec des documents inédits que dès le premier jour, la révolution islamique s’est distinguée par sa brutalité, sa cruauté, et la haine de tous ceux qui était différent et notamment les femmes. Ce fut une révolution contre les femmes et il est assez malheureusement logique que cette révolution qui a commencé contre les femmes se termine par le massacre d’une jeune femme sans défense. Toutefois, le symbole de la nouvelle révolution démocratique dont nous voyons les prémices actuellement, ce sont ces beaux visages de femmes iraniennes, qui enlèvent leur voile et droit dans les yeux défient les Ayatollahs obscurantistes et leurs miliciens barbares. Ce sont ces visages de femmes dévoilées iraniennes qui sont aujourd’hui non seulement l’espoir de l’Iran mais l’espoir de toux ceux qui pensent -à l’encontre des partisans de la guerre des civilisations- que les valeurs de la déclaration de 1948 des Droits de l’Homme, que l’égalité des hommes et des femmes, que la séparation du politique et du religieux, ne sont pas les produits de l’impérialisme occidental, mais sont les valeurs de l’Humanité toute entière.

Propos recueillis par Marc Knobel

Photo (Michel Taubmann) : D.R.

Note :
1) Pour des raisons de place et de sécurité: Inscription obligatoire à cette adresse email avant le 26 juin: m.taubmann@free.fr

Michel Taubmann est également l’auteur de « La bombe et le Coran, une bibliographie de Mahmoud Ahmadinejad », Ed. du moment, 2008, 19 euros 95.

Elie Korchia, Président du Conseil des Communautés Juives des Hauts de Seine, délégué du CRIF pour le 92 : Tous pour Shalit !

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22 Juin 2009
Question : Il y a trois ans de cela, le jeune franco-israélien était kidnappé dans la bande de Gaza. Depuis, il est depuis sans que l’on sache ce qu’il est devenu. Que vous inspire ce fait tragique ? Et, pourquoi vous mobilisez-vous pour sa libération ?
Réponse : le sort d’un otage ne saurait laisser indifférent. Guilad Shalit est depuis plus de 1000 jours dans des conditions que l’on peut imaginer, particulièrement difficiles. Bien évidemment, la communauté juive dans son ensemble est attentive et inquiète du sort de ce franco-israélien. Il m’apparaît important, alors que nous dépassons la troisième année de sa détention (jeudi 25 juin 2006), que des villes du département des Hauts-de-Seine puissent se mobiliser, dans un même élan solidaire pour la libération de cet otage, et dans le prolongement du discours et des annonces précédemment faites par le Président de la république.

Question : Estimez-vous que votre département saura se mobiliser pour le jeune Guilad ?
Réponse : Je vous rappelle que j’ai sollicité un certain nombre d’élus sur cette question dès après mon élection dans les communautés juives des Hauts-de-Seine (15 mars 2009). J’ai eu le plaisir de recevoir un écho très positif quant à cette démarche et je me suis rendu compte que le département des Hauts-de-Seine pouvait à nouveau jouer un rôle moteur, pour ne pas dire pilote, dans un engagement pour la libération de Guilad Shalit. C’est ainsi qu’à l’occasion de la grande soirée de gala qui a réuni toutes les communautés juives des Hauts-de-Seine -le 17 juin 2009, au Haras de Jardy (Marne la coquette)- que j’ai annoncé que sept villes du département ont accepté d’apposer ce jeudi 25 juin 2009, le portrait de Guilad dans leur mairie. J’en profite aussi pour remercier de son soutien l’association « Soutien Français à Guilad Shalit, qui nous a aidé à délivrer les portraits de Guilad dans les différentes mairies et, plus largement, tous ceux qui dans le milieu associatif, politique ou communautaire sont engagés dans ce combat.

Question : Pourriez-vous nous dire quelles sont les villes du département qui vous suivent à l’heure actuelle dans cette démarche citoyenne ?
Réponse : En quelques jours, dans la préparation de la journée, certaines villes se sont mobilisées rapidement : Boulogne Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Medon, La Garenne Colombes, Puteaux, Neuilly sur Seine, Suresnes.

Question : Pourriez-vous me donner un exemple plus particulier ?
Réponse : Oui, tout à fait. Si l’engagement des différentes villes est d’apposer le portrait de Guilad dans la journée du jeudi 25 juin, je tiens à remarquer que ce même jour, à la mairie d’Issy-les-Moulineaux, André Santini, maire de la ville, organisera une cérémonie conséquente autour de cet événement, et en présence de nombreux élus.

Question : D’autres villes du département se joindront-elles prochainement à cette initiative ?
Réponse : J’espère vivement que ce projet -qui devient réalité- pourra être partagé prochainement dans d’autres villes car le soutien exprimé pour la libération d’un otage dépasse largement tous les clivages politiques ou partisans.

Question : Souhaitez-vous que cette action suscite un engouement dans d’autres départements et que seriez-vous prêts à faire en ce sens ?
Réponse : Je suis à l’entière disposition de tous les responsables communautaires tant en Ile-de-France que dans les régions, pour faire en sorte que cette expérience serve de modèle et puisse être dupliquée ailleurs.

Georges Bensoussan : A quoi sert de plaider pour un enseignement qui fasse sens si on ferme les yeux sur ce qui se passe en France en 2009 ?

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19 Juin 2009
George Bensoussan est historien, responsable éditorial de la revue d’Histoire de la Shoah

André Kaspi, historien, spécialiste des Etats-Unis : Obama : ce qui va changer

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12 Juin 2009
Les faits et gestes du président Barack Obama sont scrutés partout dans le monde et les déplacements à l’étranger du nouveau président américain, suscitent énormément de commentaires et d’intérêts. Comment l’expliquez-vous ?

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