Le CRIF en action
|
Publié le 20 Mars 2014

Deux ans après Merah, Toulouse se recueille et s'alarme

Article publié dans 20 minutes le 19 mars 2014

Ce sont les enfants de l'école juive Ozar Hatorah (rebaptisée Ohr Torah depuis) qui, les premiers, ont honoré les morts. Trois des leurs, âgés de 4, 5 et 8 ans, et le père de deux d'entre eux ont péri là sauvagement. Les élèves d'Ohr Torah ont fait mercredi 19 mars 2014 ce qu'ils faisaient le 19 mars 2012 à l'heure où Merah a semé l'effroi devant l'école et dans la cour et qu'ils font tous les jours dans la synagogue de l'établissement, vers 8 heures : prier entre eux, loin des regards, sous la conduite d'un ancien élève revenu pour la circonstance et auprès du directeur Yaacov Monsonego, toujours là malgré la perte de sa fille.

Le maire Pierre Cohen a déposé une gerbe au pied du magnolia planté un an plus tôt près de la mairie par le Président François Hollande, avant de faire énoncer le nom des sept morts et d’observer une minute de silence. «On aurait espéré que ces évènements (les crimes de Merah) soient le comble de l'horreur, mais ils n'en ont été que le révélateur», a dit la Présidente du CRIF Midi-Pyrénées Nicole Yardeni, «ce qui s'est passé en France en mars 2012 n'est pas l'acte d'un loup solitaire guidé par sa folie». Mais c'est dans toute l'Europe que les valeurs démocratiques sont menacées, a dit le Président du Parlement européen Martin Schulz, «les démons du 20e siècle qui ont mené l'Europe au (désastre) ces démons sont toujours vivants»… Lire l’intégralité.

CRIF