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Et pourtant, participer à cette journée était pour lui « loin d’être évident ». « Le hasard du calendrier fait que cette date est deux jours avant celle du 9 août, triste anniversaire de l’attentat de la rue des Rosiers. » Mais «ce fut une journée formidable, j’ai vu des israéliennes être main dans la main avec des marocaines, algériennes, russes…. »
Guy Benarousse souligne la proximité des aspirations des jeunes victimes qu’il a rencontrées, leur envie si forte de vivre. Vivre avec force, pour Guy, c’est s’engager dans la Cité : « Je porte un projet dans la ville de Bussy Saint-Georges sur l’esplanade des religions», a-t ’il expliqué aux jeunes, la kipa sur la tête.
Au retour de cette journée intense, il a partagé avec le CRIF cette expérience et ses espoirs. « Ce qu’attendent les citoyens, c’est une proximité de l’individu envers ses voisins dans la Cité. Grâce à ce « vivre ensemble », nous pourrons certainement endiguer une haine vécue depuis trop longtemps. »