Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Par-delà l’oubli, par Aurélien Cressely

20 Mars 2024 | 43 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

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Opinion

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par Nicolas Bedos

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

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Par-delà l’oubli, par Aurélien Cressely (*)

 

Qui dit Blum pense immédiatement Léon. En référence à l’ancien député et Président du Conseil, grande figure du socialisme et du Front populaire, à l’origine de réformes révolutionnaires comme les congés payés et la réduction du temps du travail, celui qui refusa d’accorder les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, qui fut emprisonné par le régime de Vichy et, après un procès à Riom, déporté à Buchenwald. Mais Blum c’est aussi le patronyme de son frère cadet, René, né à Paris le 13 mars 1878 et dont le riche parcours nous est conté par le menu par Aurélien Cressely dans ce premier roman.

Famille alsacienne, les Blum n’ont pas toujours porté ce nom fleuri. C’est le 9 octobre 1808 que l’ancêtre, Abraham Moyse, déclara, en mairie de Westhoffen, prendre désormais le patronyme de Blum. Le père de Léon, Auguste, époux de Marie Picart, tenait, avec son frère Henri, un commerce de rubans, velours, soieries, tulles et crêpes au 151 de la rue Saint-Denis à Paris. Le couple avait cinq garçons : Lucien et Marcel qui aidaient au magasin, Léon, étudiant à l’École Normale, Georges, qui préparait médecine et René, destiné, lui aussi à reprendre la boutique familiale mais qui sentait en lui, très jeune, une vocation artistique. Il passait le plus clair de son temps dans les salles de spectacle ou rue Laffitte, à la rédaction de La Revue Blanche à laquelle il collaborait. Plus tard, il sera secrétaire général du journal Gil Blas. Sa carrière ira, dès lors crescendo : directeur artistique de l’Opéra de Monte-Carlo, propriétaire des ballets de la ville, employant une centaine de salariés, propriétaire aussi des fameux Ballets russes de Diaghilev, président du Ciné-Club de France. 

Il avait épousé Josette qui lui donna un fils, Claude-René surnommé Minouchou, qui, étonnamment, rejoindra l’Action française. Le couple se désagrègera au fil des ans. 

Le 12 décembre 1941, René fut arrêté à son domicile et déporté dans divers camps d’internement, Compiègne, Pithiviers, Drancy, Beaune-la-Rolande, Bobigny et, pour finir, Auschwitz où il trouvera la mort en septembre 1942. Il avait 64 ans. Très intéressant !

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Gallimard, juin 2023, 168 pages, 18,50 €

 

 


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