Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Loin, très loin de Jean-Luc Mélenchon..., par Valère Staraselski

02 Avril 2025 | 93 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Loin, très loin de Jean-Luc Mélenchon... Du pape François à Domenico Losurdo, penseur du communisme, par Valère Staraselski (*)

 

Militant communiste de longue date, Valère Staraselski est un écrivain talentueux, auteur, notamment, du beau roman Le parlement des cigognes qui a obtenu, en 2018, le prix littéraire de la Fédération de Paris de la Licra. Le titre de son dernier ouvrage est, pour le moins, déroutant, car on n’y parle nullement de Jean-Luc Mélenchon. C’est, probablement, une boutade en rapport avec les développements politiques en France à l’heure des élections européennes et législatives. Toujours est-il que ce livre se présente comme un recueil d’articles et de contributions diverses publiés entre 2013 et 2023.
On y trouve des articles parus notamment dans L’Humanité, L’Humanité Dimanche, Témoignage Chrétien ou encore La Croix et des interventions prononcées à diverses occasions : 39e Congrès du parti communiste, Salon du Livre de la Licra-Paris…

Certains sujets traités concernent le judaïsme ou Israël. Ainsi, Valère Staraselski évoque le roman de Félix Salten, Bambi. Félix Salten, de son vrai nom Sigmund Salzmann, publia Bambi en 1923. Un roman qui sera interdit en 1936 par l’Allemagne nazie qui y vit, fort justement, une allégorie politique sur le traitement des Juifs en Europe. Gilbert Salem considéra en son temps que Bambi est le conte d’une tragédie juive.

À propos des attentats islamistes en France, ces paroles sont très fortes : « Ce sont ceux-là que les islamo-fascistes ont visé et assassiné. Oui, les premiers à être tombés sur le territoire français étaient des gens de gauche ! Et ensuite, ça a été le tour des Juifs : l’Hyper Cacher de Vincennes et depuis d’autres sans distinction aucune. Et demain… ». Ou encore, rappelant l’héroïsme des combattants juifs du ghetto de Varsovie, ces paroles d’Arie Wilner, de l’Organisation Juive de Combat, paroles rapportées le 27 mai 2018 à la mairie du 5e arrondissement de Paris : « Nous ne voulons pas sauver notre vie. Personne ne sortira vivant d’ici. Nous voulons sauver la dignité humaine ». Dans L’Humanité daté du 21 février 2018, cette conclusion : « La gauche peut et doit reprendre la tête du combat contre l’antisémitisme ». Dans une intervention à l’Institut catholique de Paris, le 27 janvier 2021, Valère Staraselski évoque avec pertinence l’œuvre de Moses Mendelssohn : Jérusalem ou pouvoir religieux et judaïsme.

La contribution la plus importante qui clôt l’ouvrage concerne les écrits de Domenico Losurdo, critique éclairé des déviations regrettables du communisme à travers les années où l’on entend, entre autres, les voix d’Antonio Gramsci, de Matteo Gargani, de Locke ou encore de Thomas Jefferson.

Un étonnant parallèle est fait entre l’attitude des judéo-chrétiens à l’époque de la destruction de Jérusalem par les Romains et celle de certains « communistes » devant l’écroulement du « socialisme réel ».

Une lecture qui n’est pas toujours facile, mais qui permet de comprendre beaucoup de choses. À  découvrir.

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions L’Harmattan, Préface d’Arlette Vidal-Naquet, mai 2024, 160 pages, 17 €.

 

 

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