Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Les Rabbins du cimetière du Borgel à Tunis, par Roland, Esther et Marc Fellous

14 Avril 2021 | 177 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

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Opinion

Par Chloé Blum

Portrait de Invité
Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

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Les Rabbins du cimetière du Borgel à Tunis, par Roland Fellous, Esther Fellous et Marc Fellous (*)

 

C’est véritablement une œuvre pie que viennent d’accomplir le professeur Marc Fellous et son équipe dynamique et fervente de l’Association Internationale des Cimetières Juifs de Tunisie, en publiant cette plaquette riche en enseignements de tous ordres.

Autrefois florissante, forte de plus de cent mille âmes, la communauté juive de Tunisie, un millier de personnes de nos jours, a pratiquement disparu de son terreau ancestral. Les « Tunes » vivent désormais en Israël, en France, au Canada et ailleurs aux quatre coins du monde. Pourquoi sont-ils partis ? Les raisons sont multiples. L’une d’entre elles aura été, l’attitude des autorités tunisiennes à l’égard du grand cimetière juif de Tunis. Peu après l’indépendance du pays, le maire de Tunis, Ahmed Zaouche, avisa la communauté juive, propriétaire légitime des lieux, de son intention de transformer ce cimetière en jardin public. Ce n’était pas un projet complètement nouveau. Déjà, dans les années 1890, sous le protectorat français, les édiles avaient considéré que ce cimetière, 65 000 m2 situé en plein centre-ville, dans le quartier dit du Passage et de l’avenue Théodore Roustan, était une sorte de chancre qui gênait les possibilités d’expansion et de modernisation de la capitale tunisienne. À l’époque, face à la détermination des dirigeants de la communauté juive, l’idée fut abandonnée. Ahmed Zaouche fut, lui, plus déterminé et, surtout, plus pernicieux. Une promesse de transfert des sépultures en terre d’Israël, ne fut pas respectée. La force prévalut et,  mis à part les tombes de quelques rabbins qui furent sauvegardées, l’ensemble des tombes a été broyé par les bulldozers, les ossements des défunts parfois carrément mis à nu. Les promeneurs qui, de nos jours, accomplissent de paisibles promenades dans ce parc, savent-ils seulement qu’ils marchent sur la poussière de morts juifs qui auront été littéralement profanés ! Au point que les rabbins ont interdit à leurs coreligionnaires de fouler le sol de ce « jardin » où furent enterrés, au fil des années, quelque 60 000 Juifs. « Des milliers d’ossements, broyés et mêlés à la terre par les bulldozers et les pelleteuses, sont toujours sous les pieds des promeneurs de ce parc de la capitale ».

Pour en revenir au travail de l’équipe de Marc Fellous, ce livret, agréablement illustré, permet, grâce, notamment aux épitaphes hébraïques dont la traduction nous est proposée, de redécouvrir le parcours de rabbins, de Grands rabbins et de divers personnages d’un monde aujourd’hui disparu. Nous apprenons, notamment, qu’ « en raison du manque de place dans le vieux cimetière juif de Tunis, les communautés juives de la ville avaient en effet acquis dès le 28 octobre 1889 un terrain situé au lieu-dit Jebbih El Fokhar, route de La Goulette. Le nouveau cimetière fut inauguré en 1894 par le Grand rabbin de Tunisie, Élie Haï Borgel ». D’où le nom de Borgel désormais attribué à ce haut lieu. Un haut lieu où reposent précisément le Grand rabbin et des membres de sa famille, mais aussi Haï Taïeb Lo Met, Abraham Cohen, Itshak Lumbroso, Raphaël Arditti, natif de Bulgarie, Haïm Bellaïche, David Bembaron, Yacoub Boccara, Chlomo Dana, Yehouda Jarmon, David Ktorza, Nessim Yarhi et bien d’autres.

Les Juifs originaires de Tunisie et tous ceux que le sujet intéressent peuvent, par le biais d’un don, acquérir cette brochure très intéressante et très instructive.

Jean-Pierre Allali

(*) Avec le soutien de l’Association Internationale des Cimetières Juifs de Tunisie (AICJT) et du Cercle de Généalogie Juive (CGJ). Décembre 2020. 28 pages. Don AICJT à partir de 20 euros.