Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Les Discordances, par Philippe Calleux

14 Décembre 2021 | 88 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Portrait de Stéphanie Dassa
Hommage à Claude Hampel
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14 Novembre 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Pages

Né dans le 7ème arrondissement de Paris, au sein d’une famille de grands bourgeois juifs, Philippe Calleux n’a que huit ans quand la tragédie de la Guerre et de la barbarie nazie l’amènent à se réfugier au Chambon-sur-Lignon, le célèbre village sauveur. Dans ce premier roman, il s’inspire de la vie de son grand-père pour narrer les hésitations et les tergiversations de nombre de citoyens juifs français longtemps persuadés que leur statut les mettrait à l’abri de la folie meurtrière des nazis et de leurs sbires. De 1938 à 1944, on suit, d’année en année, les pérégrinations et les tribulations de Pierre Gerson.

1938. 1er septembre. Bien que des bruits de bottes inquiétants parviennent d’Allemagne, les Gerson continuent de mener la belle vie, avenue Victor Hugo dans le 16ème arrondissement de Paris. Tandis que Georgette est à la cuisine. Maddy assure le service pour recevoir les amis de Pierre et de Nelly. Les avocats Jean-Paul Simon et René Hayem, le chirurgien Benhamou et Jérôme Israël, le confrère.

15 mars 1939. Les choses se gâtent. Hitler a envahi la Tchécoslovaquie. Plus tard, ce sera la Pologne. C’est la Guerre. Fort heureusement, Suzy, la fille cadette, a choisi de quitter la France pour New York. Lucide, elle ne cessera d’exhorter ses parents à quitter la France avant qu’il ne soit trop tard.

1940. Les Gerson prennent la décision de quitter leur bel appartement parisien. Direction Cannes et le Majestic Hôtel. « Nous avons une superbe suite avec vue sur la baie ». Et pour se nourrir, quoi de mieux que Le Fouquet’s ! On retrouve le gratin parisien des arts, des lettres et des affaires. Hitler semble bien loin de ce Sud ensoleillé. Gerson : « Je continue de me poser la question : faut-il rester ou partir ? Mon pays est la France. Je l’ai servi avec intensité et je voudrais y vieillir heureux ».

19 août. Gerson décide d’acheter une maison à Antibes, la Villa Trésor. La vie s’organise tandis qu’à Paris le Statut des Juifs est promulgué.

1941. Les mondanités se succèdent sur fond de discussions houleuses entre ceux qui font confiance à Pétain et ceux qui sont de plus en plus inquiets pour l’avenir des Juifs en France. On se demande : « Avec lequel allons-nous nous en tirer le mieux : Pétain le bouclier ou De Gaulle le glaive ». En septembre, une missive adressée à Xavier Vallat entraîne une fin de non-recevoir.

1942. Une ordonnance allemande promulguée le 29 mai, stipule que tous les Juifs de la zone occupée devront porter l’étoile jaune. Toutes sortes d’interdictions, on le sait, suivront. Les Allemands, hélas, accumulent les succès militaires. Le 15 octobre, le sinistre préfet Ribière a procédé à l’arrestation de centaines de juifs étrangers. Les Gerson se déplacent : Saint-Étienne, Le Chambon-sur-Lignon.

1943. Gerson est emmené au commissariat de Juan-les-Pins, accusé de se livrer au marché noir. 2 août : « La présence italienne est un entracte bienfaisant ». Mais les Italiens seront-ils toujours dans de bonnes dispositions à l’égard des Juifs ? 25 septembre : « Tout se bouscule. Devons-nous rester à Antibes ? Aller à Nice ? ». En définitive, il va falloir repartir, la peur au ventre. Les voilà à Annot, dans l’arrière-pays.

1944. Leurs proches ne cessent de la sommer de fuir. Le cauchemar finira-t-il un jour ?

Un témoignage très émouvant.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Frison Roche. Mars 2021. 208 pages. 19 €