Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - La brisure de la coque. Ou une transmission éthique du dire dans l’œuvre de Levinas, par Claude Bochurberg

20 Juillet 2022 | 84 vue(s)
Catégorie(s) :
France

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
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29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Pages

La brisure de la coque. Ou une transmission éthique du dire dans l’œuvre de Levinas, par Claude Bochurberg (*)

 

Admirateur fervent de Levinas, Claude Bochurberg, dans ce petit livre, nous présente un auteur certes difficile d’accès, « rugueux » même, mais essentiel pour comprendre le sens profond du judaïsme : « un état intérieur, une disposition de l’âme, une dimension de l’esprit ». Dans sa préface, Marc-Alain Ouaknin parle « d’un remarquable ouvrage que l’on reçoit comme une poignée de mains », « d’un livre traversé par un souffle inspiré ». La brisure de la coque, c’est en fait la brisure de la coque de l’ego, qui fait dire à Levinas que, tout compte fait, c’est l’Autre, notre prochain, qui compte avant tout.

Blaise Pascal affirmait : « Le moi est haïssable ». La tradition hébraïque, déjà, énonçait : « Bitoul hé ani » à savoir l’annulation du moi.

Et Levinas, à travers ses écrits et dans la pure tradition hébraïque, nous invite à « briser notre noyau dur, si égotiquement humain et cela même dans des conditions extrêmes où l’on est atteint par la douleur et par la souffrance.

On peut résumer la pensée altruiste de Levinas par ces mots : « Positivement, nous dirons que dès lors qu’autrui me regarde, j’en suis responsable, sans même avoir à prendre de responsabilités à son égard ; sa responsabilité m’incombe ». Un altruisme qui va jusqu’à la volonté de disparaître ou de mourir pour l’Autre alors que cet Autre n’a que faire de moi.

L’ouvrage est parsemé de citations. De Levinas, bien entendu, mais aussi de Pascal, Spinoza, Freud, Sartre, Hillel l’ancien, Isaac Louria, Catherine Chalier, Marc-Alain Ouaknin, Adorno, Jacques Rolland, Damasio, Gadamer, André Comte Sponville, Judith Brouste, André Neher, Alexandre Safran, Philippe Nemo, Maurice Blanchot, Roland Barthes, Lacan, Benny Levy ou encore Gilles Bernheim.

S’il convient, nous dit Bochurberg, de lire Levinas, il faut aussi le relire et le relire encore pour être sûr d’en avoir extrait la substantifique moelle.

Un petit livre, mais quel souffle !!

 

Jean-Pierre Allali

(*) CD Éditions. Mars 2022. Préface de Marc-Alain Ouaknin. 106 pages.   18 €.